Abstract

Abstract:

Drawing on the authors' research experiences, and using Anna Tsing's (2005) concept of "friction," this article considers how ethnographic research is an essentially collaborative project. Ethnographic knowledge is generated by researchers and their (intended) participants–our agencies and agendas–come together to co-create a field of research. We argue that how these contextually embedded agendas align, differ, and/or diverge deeply shapes ethnographic knowledge. We also consider the effects of ethnographic legacies: of past ethnographers on their contemporaries; of the ideal, "slow" ethnographic approach for researchers working outside of academia; and of the future afterlives of our own work.

Résumé:

À partir de l'expérience des auteurs, cet article présente la recherche ethnographique comme un projet essentiellement collaboratif grâce au concept de « friction » de Anna Tsing (2005). Le savoir ethnographique procède des chercheurs et leurs (éventuels) participants, de leurs activités et agendas de part et d'autre, et de leur rencontre naît le champ de recherches. Nous proposons que la manière dont ces agendas, profondément inscrits dans leurs contextes respectifs, s'alignent, diffèrent et/ou divergent, façonne le savoir ethnographique. Nous considérons aussi l'impact des pratiques ethnographiques : de celles d'hier sur celles d'aujourd'hui ; de l'approche « lente », dite idéale, par rapportà la pratique hors académie ; ainsi que le futur de nos propres projets de recherche.

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