Abstract

La conception et la production de montres à quartz ont été un enjeu technologique essentiel qui a permis aux entreprises horlogères japonaises de renforcer leur position sur le marché mondial et d'y mettre en cause la position de domination jusque-là exercée par la Suisse. L'analyse comparative des activités de recherche-développement (R&D) au sein des sociétés Seiko (Japon) et Longines (Suisse), deux promoteurs de l'horlogerie électronique dans leurs pays respectifs, permet de souligner des différences organisationnelles qui mettent en lumière les origines de la compétitivité des industriels japonais au cours des années 1980.

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