Abstract

If the sudden downfall of Mali's officially democratic system in early 2012 surprised many observers, the failings of the Malian state—including public disaffection with the political process, weak rule of law, and inadequate delivery of basic services—were widely known both at home and abroad. Focusing on activists based in Bamako, this article assesses Malian civil society's response to these challenges since the March 2012 military coup and considers prospects for wider political engagement by the Malian public.

Résumé:

Si la chute soudaine du système officiellement démocratique du Mali au début de 2012 a surpris bon nombre d'observateurs, les défaillances de l'État malien—y compris le mécontentement public à l'égard du processus politique, la faiblesse de l'état de droit et une prestation insuffisante des services de base—étaient largement connus tant dans le pays qu'à l'étranger. Se concentrant sur les militants basés à Bamako, cet article examine la réponse de la société civile malienne à ces défis depuis le coup d'état militaire de mars 2012 et considère les perspectives d'un engagement politique plus large de la population malienne.

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