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BOOK REVIEWS/COMPTES RENDUS 169 RONALD P. LEGON. Megara. The Political History of A Greek City-State to 336 B.C. Ithaca, Cornell UnIversIty Press, 1981. Des Ie debut, I'auteur nous previent qu'il s'agit bien de I'histoire politique d'une cite grecque jusqu'a 336 av. J. -C., et il nous semble qu'il a atteint son but de fac;on fort satisfaisante. II commence toutefois par un chapitre sur la topographie de la Megaride et, meme si on ne peut qu'approuver cette initiative, on constate tout de suite que la topographie n'est pas son point fort, bien qu'il ait profite des conseils d'un specialiste dans Ie domaine comme Colin Edmonson. Sa carte generale de la Megaride empruntee a John Travlos contient, dans son reseau routier, au moins une erreur. En effet, la route qui, au Nord de Megare, passe par Ie defile du Kandili, entre Ie Pateras et les Monts Kerata, ne bifurque pas vers la droite en direction de Mandra - cette route n'est pas marquee sur la carte de l'Etat-Major franc;ais de 1852 - mais continue en direction Nord, en suivant Ie Koulouriotiko Monopati jusqu'a Paliokoundoura et Eleutheres. Cette route mene de Megare a Thebes et elle est a distinguer de la route pour Platees qui passe par les Vathychoria. La meconnaissance de cette distinction conduit a des erreurs topographiques lors du recit des campagnes militaires du debut du IVe siecle. La route cotiere entre Peges et Creuse via Egosthenes ne rec;oit pas I'attention qu'elle merite, et il n'y a nulle-part mention de I'article g~aJn't ~. l~iSf~~~i~r:T~~t~eoa~Ai~iq~~nO:t "laHMf;~~~d:~ ~~~re4)q~~5-~:~~ trouvons indiquee sur fa carte est la frontiere naturelle, car la frontiere politique a fluctue, et meme les ecrivains anciens la placent tantot sur les Monts Kerata (Strabon 9.1.5-6) tantot sur Ie fleuve Japis L~sCeaur~~-~~~:;oP~;~Y~o(~.;~ยป.nous donne la region de Nisee et Minoa. Ces sites ne sont pas encore connus avec exactitude malgre Ie grand nombre d'articles qui ont ete consacres a leur situation possible. Nous trouvons ici une theorie qui suit celie de A. J. Beattie, mais avec des variantes interessantes. En effet, Minoa ne se trouve plus dans Iii Ie de Makronisi (pourquoi encore ecrire I'ancien nom de Tripika?) mais bien dans la presqu'i Ie de Teichos. Cette variante fort interessante n'explique toutefois pas pourquoi Ie passage entre Ie continent (colline St Georges) et la presqu'ile, a ('emplacement justement du teichos turc, se trouve a pres de 20 m au-dessus du niveau de la mer. Si Ie site de Minoa reste encore une enigme, en revanche celui de Nisee a rec;:u une reponse partielle dans la decouverte assez recente d'une partie des Longs-Murs dans un revma it I'Ouest du Kastro, ce qui prouve que celui-ci faisait partie de Nisee. II parait egalement fort probable que Ie port ancien ait forme un bassin entre Ie Kastro et la colline de St Georges. L'auteur ne mentionne pas la theorie de Burnouf, CRAI 4.3 (1875) 209-221, qui voit Nisee dans Ie Kastro et Minoa dansl::ine des iles en face de Pahi (Skala). Les nombreuses difficultes entourant I'identification des sites de Nisee et Minoa provoque I'exclamation desabusee que Ie recit 170 BOOK REVIEWS/COMPTES RENDUS thucydideen est detaille mais confus. Cette accusation que d'autres ont lancee en d'autres occasions, est un peu hasardeuse devant notre ignorance a peu pres totale de la geomorphologie des sites dans l'Antiquite. Ailleurs, la description des sites est sommaire. Ainsi de Psatha (p.33) on dit tout simplement que la baie n'a ni valeur strategique, ni valeur commerciale, sans mentionner qu'il s'agit du site de Panormos identifie par Louis Robert, RPh 3.13 (1939) 97-122. Quant aux autres villages megariens, a-I'exception de Peges, Nisee et Tripodiscos, I'auteur ne fait que les enumerer, Aegeiros, ErEmeia (erronement ecrit tantot Eirenea, tantot Ereinia), Cynosoura, sans essayer d'en discuter I'emplacement sinon pour...

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