Abstract

Canadian housing policy and the categorical distinction between refugees, who receive government support for housing, and those who do not, demonstrate that obligations to refugees are increasingly being met by ethno-cultural communities, religious groups, refugee kinship networks, and community-based organizations. Devolving authority and responsibility for the provision of housing and of settlement services to the level of community does provide opportunities for input and decision-making autonomy on the part of community-based organizations (CBOs). ‘Community’ undoubtedly has a robust function in refugee service provision; however, such a function is realized amidst structures of differential market access and market power, as well as varying degrees of familiarity and capability within the local environment. Using a case study situated in Winnipeg, Manitoba, this article considers how refugee status and community actors contribute to refugee housing outcomes in a context in which refugee well-being is increasingly becoming ‘neo-liberalized’, or made a ‘private’ affair predicated on market processes and voluntary contributions. Community grounded research can help academics guard against categorical assumptions about community and institutional change, analysis which tempts us to abstract from the particular and ascribe such change to the often ungrounded, but always powerful, meta-value and meta-narrative of neoliberalism. Such research can write agential actors back into the narratives and analysis of wide-scale political, economic and social change. In short, this paper offers an approach that recognizes both the possibilities and limitations within community-based approaches to refugee service provision.

Résumé:

La politique Canadienne du logement et la distinction catégorique entre les réfugiés qui reçoivent du soutien de la part du gouvernement pour leur logement et ceux qui n’en reçoivent pas, démontre que les obligations des refugiées viennent de plus en plus des communautés ethnoculturelles, des groupes religieux, des réseaux d’affinités des réfugiés, et des organisations communautaires. En déléguant l’autorité et la responsabilité de l’approvisionnement des logements et des services d’établissement au niveau des communautés, ceci donne des opportunités de contribution et d’autonomie dans les prises de décision de la part des organisations communautaires. ‘La communauté’ a indubitablement un rôle important à jouer dans l’approvisionnement ; cependant, un tel rôle est réalisé au milieu des structures d’accès au marché différentiel et au pouvoir du marché, ainsi que des degrés divers de familiarité et de capacité dans l’environnement local. À l’aide d’une étude de cas située à Winnipeg (Manitoba), cet article examine comment le statut des réfugiés et les acteurs de la communauté qui contribuent aux issues du logement des réfugiés dans un contexte où le bien-être des réfugiés devient de plus en plus « néo-libéralisé », ou devient une affaire ‘privée’ fondée sur le processus du marché et les contributions volontaires. La recherche communautaire peut aider les universitaires à se prémunir contre les hypothèses catégoriques sur les changements institutionnels et communautaires ; analyses qui tentent de nous soustraire du particulier et de nous attribuer ce changement à la méta-valeur souvent méconnue, mais toujours puissante et la méta-narration du néolibéralisme. La recherche engagée dans la communauté peut réintégrer les acteurs agentiaux dans les récits et analyser les grands changements politiques, économiques et sociaux. En somme, ce travail propose une approche qui reconnaît à la fois les possibilités et les limites des approches communautaire de la prestation des services aux réfugiées.

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