Abstract

This essay discusses Chrystos’ poetry, arguing that it explores the relationship between aesthetics, politics, and affect by portraying the limits of sovereign agency as a paradigm that provides an explanatory and rational account for understanding the poet’s racialized, gendered, and occupied subjectivity. It proposes that poetry represents an important genre for attuning social justice actors to experiences of injustice that do not conform to the demands placed on them by adjudicatory processes, and it suggests that cultural texts by Indigenous authors provide an important context to the ongoing experience of social injustice by redirecting our attention to political events and situations that organize and originate victims’ claims.

Résumé:

Cet article s’intéresse à la poésie de Chrystos du point de vue de son exploration de la relation entre l’esthétique, la politique et les affects. Les limites de l’agir souverain y prennent la forme d’un paradigme qui, par le compte rendu explicatif et rationnel qu’il fournit, permet de comprendre la subjectivité de la poète, subjectivité marquée par la race, le sexe et l’accaparement. L’article suggère que la poésie représente un genre important pour familiariser les acteurs sociaux à des expériences d’injustice ne correspondant pas aux attentes de la procédure judiciaire. Il suggère également que les écrits culturels des auteurs autochtones illustrent le contexte de l’expérience continue de l’injustice sociale, en redirigeant notre attention vers des évènements politiques et des situations qui donnent forme aux réclamations des victimes et les motivent.

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