Abstract

In October 1975, Montreal–Mirabel International Airport opened to the travelling public. This article examines why the federal government and its partners embraced megaproject ideology to build Mirabel, how these multiple institutions formulated and negotiated their airport vision, and its subsequent impact on the local land and people. It argues that politicians and planners broke new ground with Mirabel, fashioning it as a site of and for mass aeromobility that would be much more than a new airport. Influenced by postwar pro-growth discourse, as well as developments at the city and provincial level, they settled on an unprecedentedly large airport that could expand well into the future jet age. To make this vision a reality, however, Mirabel’s boosters overlooked or deliberately disregarded the socio-environmental effects of an airport megaproject, choosing to impose a distinct aeromobile landscape that altered the character and identity of the local area. In the process, they endorsed a technocratic idea of development that accelerated jet age sprawl as modernized airports like Mirabel became more spatially dominant and disruptive within natural and built environments.

Abstract:

En octobre 1975, l’aéroport international Montréal-Mirabel a ouvert ses portes au public. Le présent article examine pourquoi le gouvernement fédéral et ses partenaires ont adopté l’idéologie d’un mégaprojet pour construire cet aéroport, et comment ces institutions ont formulé et négocié leur vision de l’aéroport et son impact sur les terres avoisinantes et les résidents locaux. L’article allègue que les politiciens et les planificateurs ont fait oeuvre de pionniers avec Mirabel, présentant cet aéroport comme une expression d’aéromobilité moderne qui serait bien plus qu’un nouvel aéroport. Influencés par les enjeux de l’après-guerre favorisant la croissance ainsi que par les progrès au niveau de la ville et de la province, les politiciens et les planificateurs ont choisi de construire un aéroport massif inégalé qui pourrait poursuivre son expansion dans l’avenir. Pour réaliser cette vision toutefois, les promoteurs de Mirabel ont ignoré, accidentellement ou délibérément, les répercussions socio-environnementales d’un tel mégaprojet, choisissant plutôt d’imposer un paysage aéromobile distinct qui a modifié les caractéristiques et l’identité du territoire local. Ce faisant, ils ont promulgué une idée technocratique du progrès qui a accéléré l’avènement de l’ère du jet avec d’autres aéroports modernes, comme Mirabel, qui ont dominé et perturbé spatialement les environnements naturel et bâti.

pdf

Share