Abstract

In 1966, the Office of the United Nations High Commissioner for Refugees (unhcr) lobbied the Canadian government to accept a small number of Tibetan refugees for permanent resettlement. Federal officials informed the unhcr that Canadian immigration policy discouraged group settlement. Initially, efforts to permanently resettle the Tibetan refugees were stifled as Canadian immigration officials disagreed over the resettlement of “self-described nomads.” As the Canadian government strengthened relations with the People’s Republic of China (prc), federal officials resettled an experimental wave of 228 Tibetan refugees in an effort to meet their international humanitarian obligations and to find a permanent solution to the plight of Tibetan refugees in northern India. The resettlement program demonstrated that refugees from a non-European ethnocultural and linguistic background who did not qualify under normal immigration criteria could be successfully re-established in Canada in a short period of time and at a relatively low cost to the federal government. The special program for Tibetan refugees illustrated to federal officials that future refugee programs had to be coordinated with individuals and families themselves in order to effectively meet their needs and governmental requirements during resettlement.

Résumé:

En 1966, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés est intervenu auprès du gouvernement canadien pour qu’il accepte de réinstaller de façon permanente un petit nombre de réfugiés tibétains. Les autorités fédérales ont informé le Haut Commissariat que la politique canadienne en matière d’immigration ne favorisait pas la réinstallation en groupe. Au départ, les tentatives de réinstallation permanente des réfugiés tibétains ont été contrecarrées, car les autorités canadiennes en matière d’immigration ne s’entendaient pas sur la réinstallation de gens « qui se décrivaient eux-mêmes comme des nomades ». Alors que le gouvernement canadien renforçait ses relations avec la République populaire de Chine, les autorités fédérales ont réinstallé une vague expérimentale de 228 réfugiés tibétains afin de respecter leurs obligations humanitaires internationales et de trouver une solution permanente à la crise des réfugiés tibétains dans le nord de l’Inde. Le programme de réinstallation a montré que des réfugiés d’origine ethnoculturelle et linguistique non européenne ne répondant pas aux critères normaux d’immigration pouvaient être réinstallés avec succès au Canada en peu de temps et à relativement peu de frais pour le gouvernement fédéral. Le programme spécial pour les réfugiés tibétains a montré aux autorités canadiennes qu’à l’avenir, les programmes pour réfugiés devaient être coordonnés avec les personnes et les familles concernées ellesmêmes si l’on voulait répondre efficacement à leurs besoins et aux exigences de l’État pendant la réinstallation.

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