Abstract

This article analyzes the 1948 case of a British war bride convicted of manslaughter in the death of her abusive husband as a means of exploring the connection between social views of domestic violence and the legal treatment of wives charged with spousal murder. The case of Jean McAllister allows us an entrée to the legal responses to women’s use of violence against abusive partners in the period in between “first” and “second” wave feminism. By examining responses to this high-profile trial, set against the background of other trials of battered wives, we can draw conclusions about the regulatory role of law vis-à-vis domestic violence and the ways in which the mercy accorded female defendants varied considerably with gender ideologies and class and ethnic relations. The article suggests other cases like McAllister’s also ended in manslaughter convictions, which are less easily traced in the archives, and it also questions the idealized immigration narrative of war brides in the Canadian press.

Résumé:

Partant d’une affaire survenue en 1948, celle d’une épouse de guerre britannique qui a tué son mari violent et a été condamnée pour homicide involontaire coupable, l’auteureétudie le lien entre l’opinion de la société sur la violence conjugale et le sort réservé par les tribunaux aux épouses accusées du meurtre de leur mari. Le cas de Jean McAllister constitue une introduction aux réactions de l’appareil judiciaire au recours des femmes à la violence contre leur conjoint violent au cours de la période allant de la « première » à la « deuxième » vague du féminisme. L’examen des réactions à ce procès hautement médiatisé ayant pour trame de fond d’autres procès de femmes battues permet de tirer des conclusions sur le rôle régulateur du droit à l’égard de la violence conjugale et sur les importantes différences dans la clémence accordée aux défenderesses selon les idéologies relatives au genre, les relations de classe et les relations ethniques. L’article suggère que d’autres affaires comme celle de McAllister, difficiles à suivre dans les archives, se sont elles aussi terminées par des condamnations pour homicide involontaire coupable; il remet également en question l’image idéalisée des épouses de guerre dans la presse canadienne.

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