Abstract

Research in biological psychiatry during the first half of the 20th century was based upon a wide range of interrelated disciplines, including neurology, neuroanatomy, neuropathology, and experimental biology. The work of German-American psychiatrist and neurologist Lothar B. Kalinowsky (1899–1992) is taken here as an example of how such fields could be combined to produce a highly innovative and multidimensional research program in clinical neuroscience. Kalinowsky functioned exceptionally well in both scientific and clinical cultures despite the marked contextual differences between the Charité in Berlin and his later workplace in New York’s Columbia Medical School. The innovative ideas exemplified by Kalinowsky’s efforts, however, sometimes amounted to a dubious advantage for émigré clinical neuroscientists: they easily led to incommensurable scientific views, and sometimes even resulted in the marginalization of the innovator from existing research programs.

Durant la première moitié du 20e siècle, la recherche en psychiatrie biologique s’est développéeà partir d’un éventail de disciplines connexes, notamment la neurologie, la neuroanatomie, la neuropathologie, ainsi que la biologie expérimentale. Le travail du psychiatre et neurologue germanoaméricain Lothar B. Kalinowsky (1899–1992) témoigne de la façon dont cette interdisciplinarité peut engendrer un programme de recherche en neurosciences cliniques innovateur et multidimensionnel. Au cours de sa carrière, Kalinowsky s’est illustré dans deux cultures scientifiques – d’abord en Allemagne dans le domaine de la neuropsychiatrie, puis en exile de l’autre côté de l’Atlantique suite à son émigration forcée – et ceci malgré les différences contextuelles marquées entre la Charité de Berlin, et le poste qu’il a occupé par la suite à l’École de Médecine de Columbia University de New York. Pourtant, loin d’être largement partagées, les idées novatrices comme celles développées par Kalinowsky se sont parfois avérées problématiques pour les neuroscientifiques cliniques émigrés: elles ont souvent mené à des points de vue scientifiques irréconciliables, ainsi qu’à la marginalisation de ces chercheurs au sein des programmes de recherche déjà établis.

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