Abstract

Medical pluralism flourished in the 18th century in the Dutch colony of Suriname. White physicians and surgeons, trained in European medicine, existed along with Indigenous priest/healers and herbalists, slave priest/diviners, and healers of African origin, their diverse practices played out on the plantation itself. While decrying the “superstition” of slave healers, physicians began to take note of their plant remedies, such as the local bark used to reduce fever discovered by the celebrated diviner Quassie. Some slave healers were trained in European surgical practices. The Suriname government acted against the slave “poisoners,” who were feared by slaves as well, but they did not act against other non-European healers.

Résumé:

Au 18e siècle, le pluralisme médical a prospéré dans la colonie hollandaise du Suriname. Alors que les médecins et chirurgiens blancs formés en Europe y côtoyaient les prêtres/guérisseurs et herboristes Autochtones, les prêtres/devins esclaves, et les guérisseurs d’origine africaine, leurs diverses pratiques ont influencé la colonie. Tout en décriant les « superstitions » des esclaves-guérisseurs, les médecins ont commencé à s’intéresser à leurs remèdes à base de plantes médicinales, tel que l’écorce d’un arbre local utilisé pour réduire la fièvre, découvert par le célèbre devin Quassie. Certains esclaves-guérisseurs ont aussi été formés aux techniques chirurgicales européennes. Bien qu’il ait réprimé les esclaves « empoisonneurs », craints par les esclaves eux-mêmes, le gouvernement colonial du Suriname n’a toutefois pas agi contre les autres guérisseurs autochtones et noirs.

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