Abstract

This paper investigates the correlative construction in Isbukun Bunun, an Austronesian language spoken in Taiwan. I show that in this language the correlative clause and its associated anaphoric element do not form a constituent at any point in the derivation. Drawing on evidence from island-insensitivity, the absence of Condition C effects and non-constituency facts, I propose that the syntactic relation between the correlative clause and the nominal correlate is derived by a base-generated adjunction structure. Moreover, I argue that the correlative clause, which behaves as a generalized quantifier, binds the nominal correlate phrase in the matrix clause, which is construed as a bound variable. The proposed quantificational binding view is further shown to capture the types of correlate phrases allowed in Isbukun Bunun correlatives.

Cet article étudie la construction corrélative de l’Isbukun Bunun, une langue austronésienne parlée à Taiwan. Je démontre que la proposition corrélative et l’élément anaphorique avec lequel elle est associée ne forment pas un constituant dans cette langue. En raison de l’absence de la sensibilité aux ilots, de l’absence des effets de la Condition C et de l’absence de la constitution syntaxique, je propose que la relation entre la corrélative et le corrélat nominal est dérivée par l’adjonction dans une position de base. En outre, je propose que la corrélative, dont le comportement est similaire à celui d’un quantificateur généralisé, lie le corrélat nominal dans la proposition principale lequel est interprété comme une variable liée. Cette analyse explique les types de corrélats qui sont autorisés dans la langue.

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