Abstract

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Le concept de crime environnemental a été proposé en 1990 pour élargir la discipline et illustrer comment le crime contre l’environnement peut être interprété par le biais d’un regard critique influencé par la théorie de l’économie politique. Le crime environnemental n’a pas encore respecté cette promesse théorique. Au contraire, la perspective d’économie politique sur le crime environnemental demeure sous-développée. L’objectif de cette étude est de contribuer au développement d’une criminologie environnementale politique et économique en créant des liens entre le Marxisme écologique et le crime environnemental. Pour effectuer cette tâche, nous décrivons cinq propositions dont les criminologistes devraient tenir compte lorsqu’ils développent une criminologie environnementale du point de vue de l’économie politique. Ces propositions suggèrent que les forces destructives du capitalisme envers l’environnement s’opposent à la nature. Nous argumentons que les criminologistes environnementaux doivent se rendre compte que le capitalisme et la nature ne peuvent tous deux survivre à la longue. Le capitalisme est, par conséquent, un crime contre nature.

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Green criminology was proposed in 1990 to broaden the discipline and illustrate how environmental crime, deviance, and inequality can be interpreted through a critical lens influenced by political economic theory. Green criminology has yet to fulfill that theoretical promise. Instead, the political economic perspective on green criminology remains underdeveloped. The purpose of this study is to contribute to further development of a political economic green criminology by laying out the connection between ecological Marxism and green criminology. To carry out this task, we describe five propositions that criminologists must consider when developing a green criminology from a political economic perspective. Importantly, these propositions suggest that the environmentally destructive forces of capitalism are opposed to nature. That is, we argue that green criminologists must come to recognize that capitalism and nature cannot both survive over the long run, and in criminological terms, capitalism is therefore a crime against nature.

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