Abstract

Abstract:

The article explores the role that the language of banditry and outlawry played in the transformation of Mexican territory into American national space in the wake of the Treaty of Guadalupe Hidalgo. Through a reading of Cherokee author John Rollin Ridge’s The Life and Adventures of Joaquín Murieta, it suggests that the appellation of “bandit” attached to Mexican resistance worked to delegitimate racialized resistance to American colonization while authorizing anti-Mexican, vigilante violence as a nationalizing activity for Euro-Americans living in the borderlands.

Résumé:

L’article se penche sur le rôle joué par la langue du banditisme et de l’illégalité dans la transformation du territoire mexicain en espace national étatsunien, à la suite du traité de Guadalupe Hidalgo. Une lecture de l’ouvrage The Life and Adventures of Joaquín Murieta, de l’auteur cherokee John Rollin Ridge, suggère que l’appellation de « bandits » accolée aux résistants mexicains a servi à la fois à délégitimer la résistance ethnique à la colonisation par les États-Unis tout en justifiant, à titre d’activité « nationalisante », la violence des groupes d’autodéfense antimexicains formés par les habitants d’origine européenne des zones frontalières.

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