Abstract

Building upon the concept of meeting places, this essay considers intersections between land, place, space, colonialism, art, and addiction in the contemporary Canadian context. Examining the work of several artists, both Indigenous and non-Indigenous, the author employs the land-based metaphor of alternative paths to demonstrate how these artists have produced artworks that transcend and resist outgoing negative stereotypes related to addiction and Indigenous individuals. Artistic strategies chosen by the artists include tracing the oral histories of an Indigenous woman onto a map (Landon Mackenzie), occupying place and space with the artist’s own body (Rebecca Belmore), using materials from the land to evoke a head-splitting hangover (Manasie Akpaliapik), and employing irony in order to reveal that both alcohol and humour can function as survival strategies for Indigenous peoples (Ron Noganosh). Ultimately, the essay is intended to destabilize and dislodge stereotypical images of addicted (or ostensibly addicted) individuals in Canada. Furthermore, the fact that recovery from addiction does and will continue to occur in Indigenous communities is inextricably linked with the concepts of empowerment, well-being, and self-determination for Indigenous peoples.

Abstract

À partir du concept de lieux de rencontre, cet article examine les intersections entre la terre, le lieu, l’espace, le colonialisme, l’art et la toxicomanie dans le contexte canadien contemporain. Étudiant les œuvres de plusieurs artistes – autochtones et non autochtones–, l’auteure utilise la métaphore terrestre de voies de rechange pour illustrer comment ces artistes ont produit des œuvres d’art qui dépassent et résistent aux stéréotypes négatifs liés à la toxicomanie chez les peuples autochtones. Les stratégies artistiques choisies par les artistes comprennent les suivantes : tracer les histoires orales d’une Autochtone sur une carte (Landon Mackenzie), occuper un lieu et un espace avec le corps même d’une artiste (Rebecca Belmore), utiliser du matériel provenant de la terre pour évoquer une terrible migraine causée par un excès d’alcool (Manasie Akpaliapik) et se servir d’ironie pour révéler que l’alcool et l’humour peuvent être tous les deux des stratégies de survie pour les Autochtones (Ron Noganosh). En bout de ligne, cet article veut déstabiliser et éliminer les images stéréotypes des toxicomanes (ou des personnes apparemment toxicomanes) au Canada. De plus, le fait que les Autochtones puissent et continuent de se rétablir de leur toxicomanie est lié de manière irrévocable aux concepts d’habilitation, de mieux-être et d’autodétermination chez les peuples autochtones.

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