Abstract

This essay examines connections between protest camps and artist interventions in the Canadian context, focussing on two cases. In October 2011, Occupy Toronto organizers set up a protest camp in St. James Park as part of a global movement in 950 cities to decry the effects of global capitalism. Six months later, another collective set up an artistic occupation consisting of 200 A-frame tents called The Encampment at Fort York National Historic Site. This intervention recast the military fort, which conventionally operates as an open-air living history museum depicting the social and military history of the War of 1812, as a space that showcased the war’s civilian history. The author approaches each as a space of convergence dependent upon the calculated co-ordination of people and tents to signal calls for change. The author also takes into account significant differences between the two camps in that Occupy Toronto was a hard intervention that was ultimately evicted by order of the Ontario Superior Court of Justice, while The Encampment was a soft one, co-commissioned by the city.

Abstract

Le présent article examine les liens entre des camps de protestation et des interventions d’artistes dans le contexte canadien en mettant l’accent sur deux cas particuliers. En octobre 2011, les organisateurs d’Occupy Toronto établirent un camp de protestation dans le parc St. James dans le cadre d’un mouvement global se déroulant dans 950 villes pour déplorer les répercussions du capitalisme à l’échelle mondiale. Six mois plus tard, un autre groupe collectif a organisé une occupation par des artistes avec 200 tentes en A – The Encampment – au site historique national du fort York. Cette intervention a transformé ce fort militaire, qui est généralement exploité comme un musée d’histoire vivante en plein air illustrant l’histoire sociale et militaire de la guerre de 1812, en un espace illustrant l’histoire civile de la guerre. L’auteure présente chaque cas comme un espace de convergence dépendant de la coordination planifiée des gens et des tentes pour proclamer des appels au changement. L’auteure tient également compte de différences importantes entre les deux camps – Occupy Toronto étant une intervention agressive qui a culminé en l’expulsion des participants par décret de la Cour supérieure de justice de l’Ontario tandis que The Encampment a été une intervention plus en douceur, commanditée conjointement par la ville.

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