Abstract

New kinds of meeting places in contemporary Indigenous writing from the East emerge in creative writing by Cheryl Savageau (Abenaki) and Mihku Paul (Maliseet). The reimagined personal, family, and community stories in their poems include Indigenous perspectives on Canadian–American migrations, interracial relations, and the displacement of Indigenous languages by French and English. The attention they pay to the effects of colonial and neo-colonial realities is counterbalanced by instances of resistance and resurgence in their writing. Both poets are mixed-blood women born in the 1950s, living in the United States, possessing ties to Canada, and engaged in dialogue with other Wabanaki writers and community members. The author’s approach to their work is indebted to received traditions as revisited by three Indigenous academics—Abenaki writer and scholar Joseph Bruchac on survival strategies, Abenaki literary historian Lisa Brooks on the gathering place, and Cherokee literary historian Daniel Heath Justice on concepts of kinship. Collectively, these poets and essayists illustrate what settler scholar Siobhan Senier refers to as the continued presence of Indigenous Nations in Atlantic Canada and New England.

Abstract

On retrouve de nouveaux points de rencontre dans les créations littéraires autochtones contemporaines de l’Est, comme celles de Cheryl Savageau (Abénaquis) et de Mihku Paul (Malécite). Les histoires personnelles, familiales et communautaires réinventées dans leurs poèmes font ressortir des points de vue autochtones sur les migrations canadiennes-américaines, les relations interraciales et l’empiétement du français et de l’anglais sur les langues autochtones. L’attention que ces poètes portent aux répercussions des réalités coloniales et des réalités néo-colonial est contrebalancée par des épisodes de résistance et de résurgence dans leurs écrits. Les deux auteures sont des métisses nées dans les années 1950, vivant aux États-Unis, ayant des liens avec le Canada et dialoguant avec d’autres auteurs et membres de la communauté wabanaki. L’article examine leurs œuvres en tenant compte des traditions reçues, à la lumière de trois universitaires autochtones – l’auteur abénaquis Joseph Bruchac (stratégies de survie), l’historienne littéraire abénaquis Lisa Brooks (lieu de rassemblement) et l’historien littéraire cherokee Daniel Heath Justice (liens de parenté). Ensemble, ces poètes et essayistes illustrent ce que l’universitaire Siobhan Senier désigne comme la présence continue des nations autochtones dans le Canada atlantique et la Nouvelle-Angleterre.

pdf

Share