Abstract

In 2005 Kitigan Zibi Anishinabeg successfully repatriated human remains from the Canadian Museum of Civilization. Though repatriation case studies often concentrate on the importance of the material heritage being returned to source communities, the effects of the repatriation process itself can be equally important. This article demonstrates how the repatriation process developed community capacity in Kitigan Zibi and increased unity within the larger Algonquin Nation. The overall process shows the role that repatriation can play in larger questions of Indigenous autonomy, regardless of what material is involved in the claim or whether it is successfully returned to the community.

En 2005, la communauté Anishinabeg de Kitigan Zibi a rapatrié des restes humains du Musée canadien des civilisations. Si la plupart des études de cas sur le rapatriement misent sur l’importance du retour du patrimoine matériel à la communauté d’origine, le processus de rapatriement lui-même peut aussi avoir des répercussions importantes sur la communauté. Cet article explique l’impact que le rapatriement a eu sur le développement de ressources communautaires à Kitigan Zibi, ainsi que le rôle qu’il a joué dans la création d’un sentiment de solidarité au sein de la Nation algonquine. Le processus de rapatriement s’inscrit ainsi comme un aspect non négligeable de la question plus large de l’autonomie culturelle autochtone, et ce, peu importe le patrimoine matériel qui fait l’objet de la demande ou même le résultat cette demande.

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