Abstract

Tully, Asch and Borrows assert that while treaties are subject to colonialism, certain political worldviews in treaty making become a starting point for processes of reconciliation and the fulfillment of treaty obligations between settler Canadians and Indigenous peoples. Underlying this proposition are principles of mutual recognition and sharing of the land and resources. In this article, I borrow James Tully’s concept of small ‘t’ treaty relations to demonstrate how informal relations between L’sitkuk, clam and other fish harvesters around the world have the potential for regenerating these principles of mutuality as opposed to current formal treaty negotiations that are subjected to what I argue and refer to as political/knowledge ethos.

Selon Tully, Asch et Borrows, bien que les traités soient assujettis au colonialisme, certaines visions politiques dans l’élaboration des traités peuvent être un point de départ pour les processus de réconciliation et le respect des accords entre les colonisateurs canadiens et les peuples Autochtones – notamment des principes de reconnaissance mutuelle et de partage des ressources de la terre. Dans cet article, j’emprunte le concept de James Tully de relations de traités avec un petit ‘t’ pour démontrer comment les relations informelles entre L’sitkuk, pêcheurs de palourdes et autres pêcheurs autour du monde ont le potentiel de régénérer ces principes de mutualité, qui contrastent avec les négociations formelles courantes de traités, soumises pour leur part à un éthos de la politique du savoir.

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