Abstract

This article addresses the persistent dilemma of settler–Indigenous coloniality in anthropologists’ research with Indigenous peoples, and proposes ways to modulate our actions to redress coloniality. The central case is planning for an environmental inventory project with Inuit of Nunavut. Two challenges emerge: one associated with the coloniality of inter-cultural collaboration, the other entailed by inter-political coloniality. I call for two moves to aid resolution. First, acknowledging our location in the colonial set up (as settler or Indigenous persons). Second, revising our actions around both inter-cultural and inter-political engagements, based on the principle and practice of honour in relations, in line with Canadian jurisprudence, Michael Asch’s political anthropology, and Indigenous peoples’ enduring call to fulfill treaty obligations.

Cet article aborde le dilemme persistant de la colonialité entre Peuples autochtones et colonisateurs dans la recherche anthropologique, et offre une proposition modeste sur comment moduler nos actions pour redresser la situation. Le cas présenté est la planification d’un projet d’inventaire environnemental auprès des Inuits du Nunavut, où deux défis émergent : un associé à la colonialité de la collaboration interculturelle et l’autre à la colonialité inter-politique. Je propose deux résolutions : premièrement, celle de reconnaître notre position dans le contexte colonial (comme colonisateurs ou Autochtones) et, deuxièmement, de réviser les actions en lien aux engagements interculturels et inter-politiques, se basant sur le principe et la pratique de l’honneur, en accord avec la jurisprudence canadienne, l’anthropologie politique de Michael Asch et les demandes persistantes des Peuples autochtones pour l’observation des traités.

pdf

Share