Abstract

The objective of this study was to assess the relationship between the quality of mastication and dietary intake among community-dwelling older adults (67-84 years). A secondary analysis of data collected upon entry of participants in the NuAge study was effected. Perceived masticatory efficiency (n=1793) was measured using a questionnaire inspired by the Oral Health Impact Profile. Direct assessment of masticatory efficiency was carried out in a subsample (n=94), using a validated clinical test (Swallowing Threshold Test Index, 0-100%). Dietary intake was calculated from three non-consecutive 24h recalls. Mean scores indicate good perceived masticatory efficiency (Men:26.22±0.19/28;Women:25.81±0.21/28), but weak assessed efficiency (Men:60.8% [CI(57.3-64.2)]; Women:61.2% [CI(57.7-64.7)]). Multivariate regression analysis, adjusting for confounding variables (age, sex, schooling, living alone, income, smoking, chronic conditions, functional autonomy), showed that masticatory efficiency (measured or perceived) was not associated with intake of fruits/vegetables, protein, vitamin C or folic acid.

Abstract

L’objectif de cette étude était de vérifier les relations entre la qualité de la mastication et les apports alimentaires chez des aînés (67-84 ans) vivant dans la communauté. Une analyse secondaire des données recueillies à l’entrée des participants dans l’étude NuAge a été réalisée. La perception de l’efficacité masticatoire (n=1793) a été mesurée à l’aide d’un questionnaire inspiré du Oral Health Impact Profile et l’efficacité masticatoire à l’aide d’un test clinique (Swallowing Threshold Test Index, 0-100%) dans un sous-échantillon (n=94). Les apports alimentaires ont été calculés à partir de 3 rappels de 24h non-consécutifs. En moyenne, malgré une bonne perception de l’efficacité masticatoire (Hommes:26,22±0,19/28;Femmes:25,81±0,21/28), les résultats indiquent une faible efficacité masticatoire (Hommes: 60,8%[IC(57,3-64,2)];Femmes:61,2%[IC(57,7-64,7)]. Des analyses de régression multivariées, ajustées pour les variables de confusion (âge, sexe, scolarité, vivre seul, revenu, tabagisme, conditions chroniques, autonomie fonctionnelle), montrent que l’efficacité masticatoire (mesurée ou perçue) n’était pas associée aux apports en fruits/légumes, protéines, vitamine C et en folate.

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