Abstract

The article focuses mainly on poems from Guest’s first collection, The Location of Things. Many of these depict poetic personae in a state of flux, moving ceaselessly between domestic, urban, coastal, and rural environments, exchanging one idea, mood, or vocabulary for an always beckoning other. This emphasis on transition, with its implications for the construction and reconstruction of identity, is, in my view, part of a pragmatist inheritance, yet Guest distanced herself from such an association in an interview with Charles Bernstein in 1995. There are a number of potential reasons for such distancing, but her full-throated disavowal raises the question: what does Guest herself understand pragmatism to be? In taking up this question, the article will look to William James for an account of pragmatism that might have persuaded the poet to modify her stance.

Cet article s’intéresse aux poèmes du premier recueil de Barbara Guest, The Location of Things. Nombre de ceux-ci dépeignent des personnages poétiques en état de flux, en train de bouger sans répit entre des milieux domestiques, urbains, côtiers et ruraux, échangeant une idée, une humeur ou un mot pour un autre toujours en train de « faire signe ». Cet accent mis sur la transition, avec ses conséquences sur la construction et la reconstruction de l’identité, fait partie,à mon sens, d’un héritage pragmatiste, bien que la poète prenne ses distances avec une telle association dans une entrevue accordéeà Charles Bernstein en 1995. Quoi qu’il en soit des nombreuses raisons qui pourraient expliquer cette distanciation, son désaveu retentissant soulève la question suivante : comment Barbara Guest comprend-elle le pragmatisme? L’article aborde cette question en cherchant chez William James une approche du pragmatisme qui aurait pu convaincre la poète de modifier sa position.

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