Abstract

Au cours des dernières années, le gouvernement fédéral a réduit de beaucoup l’offre et la disponibilité d’information scientifique ainsi que le soutien à la recherche scientifique; on noteégalement une tendance au recul de la recherche pure au profit de la recherche appliquée et axée sur la commercialisation. Dans ce commentaire, nous nous demandons si ces tendances (et d’autres du même type) peuventêtre justifiées en termes d’efficienceéconomique. Nous avançons que les avantages marginaux de l’information et de la recherche scientifiques ont augmenté par rapport aux coûts de production et que le coût marginal des fonds publics a baissé, ce qui implique que le fait d’accorder moins d’importance à la recherche ne peut être justifié sur le plan de l’efficience. Aucun argument rationnel ne peut, non plus, appuyer un soutien accru à la recherche axée sur la commercialisation. On observe par ailleurs une tendance à long terme à une plus grande disponibilité de données ouvertes, ce qui est sensé, et à la baisse de la recherche faite par le gouvernement au profit d’une augmentation de la R et D universitaire ; cette dernière tendance sembleêtre une réponse à des facteurs économiques sous-jacents, mais elle ne peut aucunement justifier la diminution marquée de la recherche gouvernementale que l’on observe depuis quelque temps au Canada.

Abstract

Federal provision of scientific information and support for science research have declined significantly in recent years, and a trend away from pure research toward applied and commercializable research has begun. This commentary asks whether those and other trends in this area can be justified in terms of economic efficiency. It is argued that the marginal benefits of scientific information and research have likely risen relative to production costs and the marginal cost of public funds has fallen, implying that reduced provision cannot be justified on efficiency grounds. An efficiency rationale for increased support for commercializable research is also lacking. Longer-term trends include the rise of open data, which does make sense, and a relative shift from intramural government research and development toward university-based R&D. The latter shift likely responds to underlying economic factors, but does not warrant a sudden sharp reduction in government research, such as seen recently in Canada.

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