Abstract

This article examines historians’ contributions to the Qikiqtani Truth Commission (qtc ) from 2007 to 2012. The qtc was unique in being commissioned, conducted, and paid for by an Aboriginal organization, the Qikiqtani Inuit Association. The qtc reviewed the elimination of qimmiit (sled-dogs) as well as other government policies concerning the Arctic and the relocation of northern communities to thirteen settlements between 1950 and 1975. By examining recent trends in writing about Nunavut’s past along with historians’ involvement with the qtc , this article argues that the qtc combined oral testimony with archival research to produce a compelling analysis of historical trauma and public memory. It thus demonstrates the ways in which historians can contribute to the work of reconciliation and the exploration of historical trauma.

Dans cet article, nous examinons l’apport des historiens à la Commission sur la vérité de Qikiqtani (qtc) de 2007 à 2012. La qtc était unique en son genre ayant été commanditée, menée et subventionnée par un organisme autochtone, l’Association Inuit de Qikiqtani. La qtc passa en revue l’historique des épreuves infligées par les politiques du gouvernement dans l’Arctique entre 1950 et 1975, comme celles qui firent disparaître les qimmiit (les chiens-traîneaux) et le déménagement d’une centaine de hameaux isolés du Nord pour créer treize nouveaux villages permanents. En examinant les tendances les plus récentes des écrits sur l’histoire de Nunavut de même que l’implication de plusieurs historiens dans le qtc , nous soutenons que le qtc joignit les témoignages oraux avec la recherche d’archives pour présenter une analyse irréfutable de l’historique des épreuves et de la mémoire des gens. Nous montrons, de la sorte, les moyens par lesquels les historiens peuvent contribuer au travail de réconciliation et à l’exploration des souffrances historiques.

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