Abstract

Paul Quarrington’s novel King Leary utilizes a late-life perspective in a way that questions prevailing ideals of masculinity in the culture of Canadian hockey. Leary’s reminiscences of his past athletic prowess betray an abiding appreciation for forms of bodily movement associated with the feminized spheres of figure skating and dance, complicating his attempts to narrate a stable identity that conforms to the ideal of the tough, aggressive hockey player. Leary’s ongoing affinity with these forms of movement suggests the possibility of sustaining his identity as an athlete into old age in a way that departs from his customary drive to dominate others. Foregrounding the body as an important site of identity in late life, the text challenges persistent cultural narratives of aging—particularly when accompanied by dementia—as a loss of self.

Abstract

Le roman King Leary de Paul Quarrington utilise le portrait d’un joueur de hockey vieillissant d’une manière qui remet en question les idéaux masculins actuels dans la culture du hockey canadien. Les réminiscences de Leary sur ses prouesses athlétiques dévoilent une grande appréciation de certaines formes de mouvement corporel plutôt associées à la sphère féminisée du patinage artistique et de la danse, compliquant ses efforts de présenter une identité qui se conforme à l’image idéale du joueur de hockey agressif et robuste. L’intérêt continu de Leary envers ces formes de mouvement suggère la possibilité de maintenir son identité d’athlète d’une façon qui s’éloigne de sa tendance habituelle à dominer les autres. En mettant l’accent sur le corps comme une source importante d’identité au troisième âge, l’article questionne les récits culturels sur la vieillesse – spécialement lorsqu’elle est associée à la démence – qui persistent à la décrire comme une perte de soi.

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