Abstract

This essay explores aspects of passion in three Acadian poems, Herménégilde Chiasson’s “Rouge” (“Red”) which first appeared in Mourir à Scoudouc in 1974, Henri-Dominique Paratte’s “Rouge Sang” (“Blood Red”) which first appeared in Éloizes: Revue de l’Association des écrivains acadiens in 1984, and “La petite sorcière rouge…” (The little red witch), an excerpt from Dyane Léger’s L’incendiaire, published in 2008 in collaboration with Paul Savoie. Although there is a period of 34 years between the publication of the first and last work, and they range in form from the prose poem to lineated free verse, all three share the leitmotif of the passionate colour red with its many, often opposing, symbolic, historical, and literary associations; the list as a poetic device that incorporates past and present, real and surreal, poetic and political; and finally the love story, which aspires towards a happy ending, however elusive. The red of fire and blood that marked Le Grand Dérangement of 1755 is a testament to the passion of a people determined to endure.

Abstract

Cet article examine des aspects de la passion dans trois poèmes acadiens : Rouge par Herménégilde Chiasson, qui a d’abord été publié dans Mourir à Scoudouc en 1974; Rouge Sang par Henri-Dominique Paratte, qui a été publié pour la première fois dans Éloizes : Revue de l’Association des écrivains acadiens, en 1984; La petite sorcière rouge… qui est un extrait de L’incendiaire par Dyane Léger, publié en 2008 en collaboration avec Paul Savoie. Malgré les 34 ans qui séparent la publication de la première et de la dernière œuvre, et la variété des formes allant du poème en prose aux vers libres, les trois ont en commun le leitmotiv de la couleur rouge de la passion avec ses nombreuses, et parfois divergentes, associations symboliques, historiques et littéraires; l’énumération, un mécanisme poétique qui incorpore le passé et le présent, le réel et le surréel, le poétique et la politique; et finalement l’histoire d’amour, qui recherche un dénouement heureux, même si difficile à atteindre. Le rouge du feu et du sang qui marque le Grand Dérangement de 1755 témoigne bien de la passion d’un peuple déterminé à survivre.

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