Abstract

Whether shops should be allowed to open on Sundays is a controversial topic that recurs periodically in public debate. While historians are very familiar with the labour movement’s struggle to make Sunday a day of rest, nobody has ever studied the origins of this debate in its present form. In the late 1960s, the rise of the retail sector – and especially large furniture retailers – exacerbated the difficulties enforcing legislation that contained a large number of derogations and exceptions. This paper aims to study the various roles of trade organisations, along with the changing and complex stance of the public authorities, notably the Ministry of Finance, Ministry of Commerce, Ministry of Labour, and their administrations, seeking to stamp out inflation by modernising trade and thus defending deregulation of Sunday shopping.

Abstract

L’ouverture des magasins le dimanche est un sujet de controverse qui revient périodiquement dans le débat public. Si l’histoire de la lutte syndicale pour le repos dominical est bien connue des historiens, l’origine du débat dans ses termes actuels n’a jamais été étudiée. À la fin des années 1960, l’essor de la grande distribution, et particulièrement des grandes surfaces spécialisées dans l’ameublement, a exacerbé les difficultés d’application de dispositions législatives acceptant un grand nombre de dérogations et d’exceptions. Cet article vise à étudier les différents rôles des organisations professionnelles, ainsi que la position changeante et complexe des pouvoirs publics, notamment des ministères des Finances, du Commerce et du Travail, et de leurs directions, cherchant à juguler l’inflation par une modernisation du commerce et défendant donc une déréglementation du repos dominical dans les commerces.

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