Abstract

How do the actors involved in transnational surrogacy negotiate anxieties about global inequities that underpin these services? In this ethnography of transnational surrogacy in India, I analyze what I call the “kin labour” done by the Indian surrogates and the (often international) intended mother to downplay these anxieties. Kin labour includes the labour of forging ties with the baby as well as forming ties of sisterhood, sending gifts, and writing letters to intended mothers. I argue that while at one level this kin labour sustains relationships beyond contracts and across borders of race, class and nationality, at another level it ultimately reifies structural inequalities within transnational contractual surrogacy.

Comment les acteurs engagés dans la maternité de substitution transnationale négocient-ils les angoisses d’inéquités mondiales sous-jacentes à ces services? Dans cette ethnographie de l’activité des mères porteuses en Inde, j’analyse ce que j’appelle le « travail de parenté » produit par les mères porteuses indiennes et celui des mères d’intention (souvent internationales) pour minimiser ces angoisses. Le « travail de parenté » comprend non seulement les efforts pour tisser des liens avec le bébé, mais aussi d’autres formes d’entreprises (tisser des liens de sororité, envoyer des cadeaux, écrire des lettres) de la part des mères porteuses et des mères d’intention pour établir et maintenir des liens entre elles. J’avance l’argument qu’à un niveau, ce travail de parenté soutient les relations au-delà des contrats et au travers des frontières de races, de classes et de nationalités ; mais, à un autre niveau, au bout du compte, il réifie les inégalités structurales au sein des contrats transnationaux de maternité de substitution.

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