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REVIEWS 491 Dansla conf/•rence qui suit, Guy Laperri•re nousparle de ,, L'utilisationdes sources orales•, dansl'appr/•hension de la religionpopulaire.Apresvingt-sixentrevuesaupr •s de personnes dont la moyenned'hge/•taitde quatre-vingtans,et auxquelles on a pos/•15o questions ,, allantde l'adorationnocturneaux Zouaves pontificaux,(xx3),leconf•rencier, second6 pardesassistants derecherche, parvient hnousfournir un expos/• tr•s vivant,nousdonnantm•me le secretpour mettrefin h touteh/•morragie: Sangfurieux, cesse ta fureur, CommeJudasaperdu ses couleurs En salissant Not' Seigneur.(•e4) Et dansla discussion qui suit,Robert-LionelS/•guinsoulignecetaspectcapitalde notrefolklore,,,quenoscoutumes, nospratiques religieuses sonth 9o%d'origine frangaise • (136). Defagonmoinspositive toutefois,j'ai souvent not/•(1x4,x•8, xe3,•3ø, x3x,•4 x,et l'annexeen g/•n6ral,x67-eox) une certainecondescendance - particuli•rement agagante - hl'/•garddespersonnes interview/•es et de leur langage,, tellementplus savoureux ,. On n'a certespasbesoinde lesinterrogeren ,,joual ,•,ni de traduire entre parentheses - commefont bien souventnos cousinsde Francepour nos documentaires - desmotstelsque•,chars,•,,,itou ,•,•,jas6,, qui seretrouventtous danslePetitLarousse •974. Letoutsetermineparune6rudedeBernardChaputsurleproblleme - sans doute aussi ancien quel'6pilepsie - despossessions d6moniaques. En somme,et malgr6le genreimpliqu6- colloque - on seretrouveen faced'un ensemblecoh6rent(si on exceptel'apart6 solminihacien), avecune pr6sentation d'Andr6eD6silets etuneconclusion d'Andr6Vachonquipermettentdebiensituer danssoncontexte cetapportnouveauhnosconnaissances folkloriques. ROBERT LAHAISE Universitd duQudbec • Montrdal Les finances publiques dela Nouvelle-France sous lesCent-Associds •63•-•665. LUCIEN CAMPZAV. Montr/•al,LesEditions Bellarmin,x975.PP.eee. Les professeurLucien Campeau,avecla collaboration de quelques-uns de ses /•tudiants, nouslivreiciun int/•ressant ouvragesurunep/•riodeencorepeuconnue de notrehistoire:celledesCent-Associ/•s. L'/•tudede l'administration publiqueh cette/•poquen'avaitpasd/•pass6 jusqu'hcejour l'6tapedes g•n/•ralit6s.Lucien Campeau vaplusloin. Chiffreset documentsh l'appui, il d/•montreque le commercedesfourrures, uniqueexportation delaNouvelle-France, n'•tait pasdetaillehsoutenir seull'/•tablissement d'unecolonie. Sous LouisxIII, onr/•ussit hmettresurpiedunecolonieen Nouvelle-France grficehla g/•n•rosit6 desassoci/•s de lacompagnie de la NouvelleFrance .Les3ooolivresquechacundesactionnaires a vers/•es, n'•taient pasconsid /•r6es par eux commeun investissement commercialmaisplut6t commeune g/•n•reuse contributionhunebonneceuvre hla foisnationaleet religieuse. En effet 492 THE CANADIAN HISTORICAL REVIEW les associ(•s n'ont pas attendules profits pour accomplirleur oeuvre:(•tabliren Nouvelle-France sous l'autorit(• duroiunesoci(•t• fran•aiseetcatholique pourservir denoyauassimilateur auxpopulations indig•nes. C'estsur les fondements jet(•spar les Cent-Associ(•s que la populationde la Nouvelle-France continueelle-m;•me par la suiteh(•difierla colonie.Maisleshabitantsn 'ont pasles capitauxrequiset le commercedesfourruresqu'ilspeuvent exploiterb.compterde •645 estincapablede fournir lessommes ni•cessaires b.la colonisation. Ainsi, faute de capitaux,la communaut(• desHabitants,formi•e de membres quin'ontpaslerenomdesactionnaires delacompagnie desCent-Associ(•s aupr/•sdesfinanciers fran•ais,doitemprunterhla grosse aventurec'est-h-dire hdes taux d'inti•rf•ts de vingt-cinq et mC•me trentepour cent.En agissant de la sorte,la Communaut(• placelacolonie sous latutelledesfinanciers fran•aismaisellen'apasle choix,lacoloniedoit•tre ravitaill•ede Francechaqueanni•e. Jusqu'en•665 le commerce engi•n•ralestdomin(•par lesmarchands forains.La coloniener•ussitpashseconstituer un groupede marchands etcelamalgr(•lefait qu'hcompterde •652 la traitesoitlibre.Cesontlesmarchands fran•aisquifontle commerce dansla colonie.La fourrure n'enrichitpasleshabitants, certains m;•me font faillite. Le commerceleur a bien peu ri•ussidanscettepremi/•remoiti(•du dix-septi/•me si/•cle. Leshabitants pr•f'erentplut6t revenirhl'agriculture. Maisonnepeut(•tudierlesfinances publiques sans s'interroger surlesadministrations desgouverneurs decette(•poque. Desinterpri•tations nouvelles etintf•ressantes noussontpri•sent•es desgouvernements del'(•poque enparticulier deceuxdeJean deLausonetPierreDuboisDavaugour. JeandeLauson,quiinstaure danslacolonie un ri•gimedetraitelibre,estle premiergouverneurb.avoirouvertauxhabitants la carri/•recommerciale. I1a vraimentrecherch(• l'inti•r•t gi•n•ralde la populationet nonlesienouceluideses amiscommelelaissait supposer jusqu'hcejourl'historiographietraditionnelle . QuantaubaronDavaugour, il accumule bi•vue aprilsbi•vue. Son gouvernementest le plus arbitraire et le plus maladroit de tousles gouvernementsqu 'a connusla Nouvelle-Francependant la premi/•remoiti(•du dixsepti •mesii•cle. Cet ouvrage du professeurCampeau se situe dans la lignite des travaux pri•liminaires entreprispar leprofesseur MarcelTrudel surla seigneurie desCentAssoci (•s. Parses analyses finesdesfinances publiques etdel'administration coloniale desgouverneurs de cette(•poque, l'(•tudede LucienCampeauconstitue un apport pri•cieux b. laconnaissance delap•riodedesCent-Associ(•s. ANDI• LACHANCE Universitd de Sherbrooke TheRoyal NavyandNorthAmerica: TheWarren Papers, •736-•752. EditedbyJulian Gwyn.London,NavyRecords Society, •975. PP.xlv,463,illus.œ6.o.o. Navalhistorians havebeenfewinnumber inCanada, despite thefactthatCanada is acountryboundedonthreesides byoceans, whose historyhasbeen,toalargeextent, determinedby the naval power of thosenationswhich have contendedfor its ...

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