Abstract

Rotating Savings and Credit Associations or ROSCA are perceived by many in the Caribbean as derived from West Africa where they were a traditional (pre-colonial) means of accumulating and distributing resources. Brought to the Caribbean as part of the non-material culture of African people, ROSCAs were reestablished and adapted to the new social, economic, and political conditions. Also a challenge for Africanancestry peoples was the creation of new communities in a suppressive social environment where such communities were perceived as a threat to established colonial order. This paper is based on historic documents and two separate ethnographic studies involving more than a thousand direct interviews. Although the two studies in Barbados and the central Bahamas had different purposes, both documented that these associations emerged as historically and contemporarily important to women and a foundation of their communities. The findings argue that beginning during slavery ROSCAs were used by women to achieve power (agency) and in so doing provided resilience to their community.

Abstract

Las Rotativas de Ahorro y Crédito o ROSCA son percibidas por muchos en el Caribe como derivadas de África Occidental, donde eran un tradicional (pre-colonial) medio de acumulación y distribución de recursos. Transportadas al Caribe como parte de la cultura inmaterial de los pueblos africanos, las ROSCA se restablecieron y se adaptaron a las nuevas condiciones sociales, económicas y políticas. Un desafío para los pueblos de ascendencia africana fue la creación de nuevas comunidades en un entorno social represivo que en dichas comunidades se percibía como una amenaza al orden colonial establecido. Este trabajo se basa en documentos históricos y dos estudios etnográficos separados basados en más de mil entrevistas directas. Aunque los dos estudios realizados en Barbados y las Bahamas centrales tuvieron diferentes propósitos, ambos documentaron que estas asociaciones surgieron históricamente y fueron al mismo tiempo importantes para las mujeres y un pilar para sus comunidades. Los hallazgos sostienen que en tiempos de la esclavitud las ROSCA fueron utilizadas por las mujeres para aumentar su poder (agencia) y al hacerlo, proporcionaron resistencia a su comunidad.

Abstract

Beaucoup de gens dans les Caraïbes perçoivent les associations rotatives d’epargne et de crédit ou AREC comme étant originaires d’Afrique de l’ouest où elles étaient un moyen traditionell (pré-colonial) d’accumulation et de répartitions des ressources. Importées dans les Caraïbes en tant que culture immatérielle du peuple africain, les AREC ont été rétablies et adaptées aux nouvelles conditions sociales, politiques et économiques. Le défi pour les descendants d’Africains, a été la création de nouvelles communautés dans un environnement social suppresif où lesdites communautés étaient perçues comme una menace de l’ordre colonial établi. Cet article s’appuie sur des documents historiques et deux études ethnographiques distinctes incluant plus d’une centaine d’entrevues directes. Bien que les deux études menées l’une à la Barbade et l’autre dans le centre des Bahamas ont des objectifs différents, ces dernières convergent pour attester de l’importance de ces associations pour les femmes tant sur le plan historique que contemporain. Ce système de coopérative constitue la base de leurs communautés. Les résultats soutiennent que durant l’esclavage les AREC étaient utilisées par les femmes comme moyen d’atteindre le pouvoir (l’agentivité) et, ce faisant procurer de la résilience à leur communauté.

pdf

Share