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HUMANITIES 483 Journal maintain the impeccable standard established in the earlier volume , and make the whole work unique among editions of nineteenthcentury French Canadian authors. The editor's years of patient searching in nearly thirty archival collections in Canada, the United States, and France have yielded such a mass of previously unknown information about Cnimazie's life and writings that her edition renders most previous work on Cremazie obsolete. So painstaking has been the preparation of this edition that its hundreds of pages are virtually free of typographical or other errors. I noted only one misprint (p 243) and one incorrect page reference ('p 361' on P 374 should read 'p 119')· Indeed one is hard pressed to suggest improvements of any kind, but I shall hazard a few. It would have been helpful to have the day of the week inserted before the date of each letter, so that statements such as 'Si tu re~ois mes lettres Ie dimanche, je continue a recevoirles tiennes Ie mardi soir' (p 287) can be interpreted . A chronological listing of Cremazie's addresses and moves during his seventeen years in exile would have been useful , as would a dated table of letters classified by recipient. The notes are models of clarity and precision, and very few allusions are left unexplained: 'M.S: (p 73), 'poste it patto' (p 103), 'Le Petit Journal' - what were its polities? (pp 72, 243, 268), 'Mme Nault' (p 110; identified in the index as Mme Jean-Zephirin Nault), 'Ies pilules de Morrison' (pp 165, 187), and the edition entitled Lettres et fragments delettres (1886), are almost the only examples where a brief note might seem to be required. In short, Condemine's edition answers nearly every question that can reasonably be asked about the text of Cremazie's works. If we possessed such editions for other major Canadian authors, Canadian literary studies would be immeasurably advanced. (DAVID M. HAYNE) Jean-Louis Major. At1l1e Hebert et Ie miracle de la parole.Les Presses de l'Universite de Montreal, 'Lignes quebecoises' AnneHebert et Ie miracle de la parole est une sorte de theologie de I'ceuvre d'Anne Hebert. En effet, Jean-Louis Major voit 'Ie mystere de la parole' it la fois comme une Annonciation, une Nativite et une Pentec6te. Le verbe est vraiment miracule, rendu it sa fulgurance et asa transparence. Et, a travers Ie signe tout chaud du texte, I'auteur retrouve les grands problemes de I'avant et I'apres-ecriture. Anne Hebert inquiete, questionne et repond. Et tout cela se fait autour de la lecture meme. Major etablit d'abord une analyse magistrale de sa lecture alui. On Ie sent en connivence avec I'ceuvre. II ne s'agit pas de prendre ou d'apprendre , mais d'etre disponible, de se laisser informer, de tendre la main, I'intelligence et Ie eCEur. Du monde tres riche de la metamorphose, Ie critique reteint d'abord 484 LETTERS IN CANADA 1976 ]'image de l'oiseau, I'evasion baudelairienne chere aux poetes quebecois , de I'historlet de Vigneault au wesi-weso de Duguay. Puis, Major se penche sur Ie temps originel qui deviendra ensuite la genese chez G. Lapointe et Chamberland. L'origine a lieu dans Ie temps et la lecture du poeme passera par la lecture du verbe, cette parole elementaire . Sur Ie plan de l'espace, Ie pays est important mais il s'agit tres souvent d'un lieu transcende, d'un pays interieur. Pourtant, Ie temps et l'espace demeurent historiques et l'on remonte aux vieux themes medievaux. L'evenement apparait comme metaphysique et la structure parvient it l'au-deIa de la structure. Le langage conjure la vie et la mort. Le texte s'acheve dans la texture, alors que la parole se fait renaissance. Mais Ie sens mysterieux qu'Anne Hebert a clairement etabli continue. La poesie ne peut etre qu'un appe!. Et Major nous conduit au jalon suivant. 'Figure du texte est figure de n'tre.' C'est it ce niveau que se situe l'unite profonde du poeme. C'est en ce sens que Ie mystere de la parole evolue vers Ie miracle de la parole. Et s...

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