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422 LE'lTERS IN CANADA spects. The presentation is relentlessly anecdotal, relying greatly on quotation , and the unvarying succession of short paragraphs makes for jerky reading. Documentation is lacking, except for a short bibliography, so that the sources for individual chapters are not evident; quotations in the text are not always sufficiently identified as to date and speaker. The full personality of Robertson remains elusive and the historical background gives cause for some concern; for example, the setting of a fantastic winter journey by Robertson to Fort Garry in 1870 to see Riel for himself can be questioned for vagueness and confusion, and the report ends with an assessment of Riel that does not adequately recognize his achievement in the creation of Manitoba. In addition to the valuable information throughout the book about what Robertson intended his paper to do, and instead of some of the elaborate account of his estate, one would have liked fuller analysis of what effect the Telegram actually had, what its readership was, how free of political bias it was in reality, and what reactions it provoked in Ottawa and especially in Toronto. Two intriguing chapters at the end (strangely, however, there is not a third for his important Masonic activity, which is never more than alluded to) describe how Robertson's 'crusty benevolence' dominated the development before and after his death of the Hospital for Sick Children, and his frenetic collection of illustrations as part of his preoccupation with Canadian history; his collecting can only leave the reader as astonished as the heads of the Toronto Public Library obviously were by the masses of material inexorably filling their shelves. (FRANcBss HALPENNY) LES ETUDES SOCIALES Avec Robert Comeau, Andre Gosselin et Denise Julien, Rosaire Bilodeau a publie une Histoire des Canad& (Hurtubise-BMB, 676, $9.75). Des les premieres !ignes de I'introduction, on comprend la raison du titre: iI ne refere pas seulement au Canada fran~is et au Canada anglais mais iI a ete adopte « parce qu'i1 recouvre Ie mieux, dans ses trois grandes phases, la realite d'une evolution» qui se traduit par les titres des trois parties de I'ouvrage : « la colonisation fran~aise », 1500-1760; « la colonisation britannique », 1760-1854, et «vers une colonisation americaine " depuis 1854. Le tout aboutit ~ un bref epilogue sur la situation creee au Quebec par la troisieme colonisation. On y souligne bien la difference entre Ie nationa!isme d'autrefois de la petite-bourgeoisie et la prise de conscience pIus recente des classes populaires pour en arriver 11 esquisser des analogies avec ce qui s'est passe en Bolivie et au Chili, la solution etant d'apres les derniers mots de I'ouvrage, « celIe d'une planillcation devenant possible avec la socialisation des moyens de production ». C'est donc jusqu'll certain point de I'histoire engagee. C'est un genre qui a ses droits, et Ie lecteur, meme s'il ne partage pas toujours les jugements des auteurs n'a qu'a se demander s'ils ont bien accompli ce qu'ils voulaient faire. La qualite de I'ouvrage va en decroissant. La premiere partie consacree a la colonisation fran,aise a camme unique auteur M. Bilodeau lui-meme. II a reussi une bonne syntbese. II place bien les premieres annees dans Ie contexte general . II ne nOus ecrase pas sous les evenements mais il degage les Iignes de force. II s'interesse plus particulierement 11 I'histoire economique. La periode anglaise est aussi bien etudiee jusqu'll la Confederation, mais on ne peut s'empecher de constater que Ie dernier siecle est moins bien traite. Jean-Paul Bernard a publie Les Rouges: Liberalisme, nationalisme et antic!ericalisme au milieu du XIX' siecle (Les Presses de I'Universite du Quebec, 416, $8.50) avec une preface de Fernand Dumont. Celui-ci parle avec raison de « I'ouvrage extremement important de Jean-Paul Bernard >. Liant Youvrage historique au present, il ajoute : « il exprime asa maniere, et avec toutes les garanties de la recherche scientillque, nos incertitudes les plus amples quant 11 notre destin. II pare, bien sUr, 11 une lacune des travaux historiques sur Ie Quebec •. En elfet, on ne possedait jusqu'ici aucune etude...

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