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EDUCATION 451 Ambitious is certainly the word to apply to Convergence, the quarterly international journal of adult education launched by the Ontario Institute for Studies in Education in March. J. Roby Kidd is editor and the subscription is $4.00 a year. Four languages are used: English, French, Spanish, and Russian. In the first issue some editorial comment appears in all four. Each article is in one of the four, prefaced by a brief annotation in the other three, or a note indicating what translations are available on request. This means that, journal in hand, one can get the substance of an article only if he can read the language in which it is written. Each issue is devoted primarily to one theme: training adult educationists (March), mass media (June), literacy and community development (September), education permanente (December). With the completion of Volume 10 (Spring 1968) the Ontario Institute fOr" Studies in Education ceased publication of the Ontario ]o-ureal of Educational Research. The Institute announced that "an internationally -oriented journal" would take its place in 1969. (E. F. SHEFFIELD) LIVRES EN FRANCAIS LES ETUDES SOCIALES On peut regarder L'Etablissement de la premiere province ecc!esiastique au Canada 1783-1844 (Fides, 559, $10.00) de Lucien Lemieux comme un des plus importants ouvrages d'histoire publies en fran~ais au Canada au cours de 1968. Ce n'est pas uniquement une etude sur Ie sujet que Ie titre indique, mais c'est une veritable histoire des relations des Eglises et de l'Etat, de la Conquete au milieu du siecle dernier. Faisant appel aux documents des fonds d'archives du Canada et de Rome, l'auteur raconte souvent sous un eclairage nouveau comment s'opererent la reconnaissance civile de l'ev~que catholique de Quebec, de 1805 It 1817, et l'etablissement d'eveques auxiliaires de 1815 It 1821. Les dissensions dans 1e district de Montreal sont aussi racontees pour arriver aux evenements qui, de 1830 It 1836, preparerent l'erection du diocese de Montreal. Le dernier chapitre est consacre It l'etablissement de la province ecclesiastique de Quebec en 1844. C'est Ie debut d'une nouvelle ere et l'auteur ecrit en conclusion : « L'Eglise catholique eroltrait desormais en toute liberte. Les restrictions gouvernementales etaient disparues, l'antagonisme setait peu It peu dissipe dans les rapports entre l'Eglise catholique et les autres Eglises chretiennes, l'envoi d'agents canadiens it Rome semblait 452 LE'ITERS IN CANADA aux eveques Ie moyen Ie plus e£licace pour etre bien compris et obtenir les permissions requises, enfin les conflits et les rusputes It l'interieur de I'Eglise catholique elle-meme dues aux differences de nationalites ou 11 des interets particuliers s'etaient attenues. Une ere nouvelle commen- . C'est dire que la division tripartite de la societe n'etait pas evidente en Nouvelle-France et que « Ie terme bourgeois lorsqu'il est utilise en Nouvelle-France designait un individu habitant la ville et non pas une classe COmme telle ». L'auteur juge que pour caracteriser les fonctions et la classification de ceux qu'on appelait bourgeois en Nouvelle-France, il faut utiliser I'appellation « bourgeois- LES ETUDES SOCIALES 453 gentilshommes ». Ce n'etait point des pretentieux comme les personnages de Moliere, mais plutllt desbourgeois qui etaient en meme temps des gentilhommes . Et M. Nish de conclure : « A cette c1asse appartenait Cugnet, les Vaudreuil, de la Gorgendiere, Raimbault, les Boucher, Taschereau et quelques autres mentionnes dans cette etude: les bourgeois-gentilhommes de la Nouvelle-France ». Dans Ie tome XXXVII de son Histoire de la province de Quebec (Fides, 282, $4.00), Robert Rumilly, sous Ie sous-titre « Premier gouvernement Duplessis " raconte les evenements qui se sont passes dans Ie Quebec en 1938 et en 1939 jusqu'a la declaration de la guerre. Selon SOn habitude, il tient aussi compte des evenements se deroulant aOttawa pour autant qu'i1s interessent Ie Quebec. Avec assez d'objectivite, l'historien , qu'on a parfois accuse d'etre un thuriferaire de Duplessis, raconte comment Ie gouvernement federal n'osa pas annuler la loi du Cadenas adoptee en 1937 et comment Ii la suite du renvoi du ministre de la voirie, M. Fran...

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