Abstract

The public use of the niqab and other religious face coverings is a source of considerable debate in Western nations. The veiled Muslim woman is often constructed as “other,” reviled as backward, represented as in need of rescue, or associated with Islamic extremism. Despite widespread racist attitudes, officially, Canadians purport to support multiculturalism and the equality of all people under the law as guaranteed under section 15 of the Charter. In a recent Supreme Court of Canada decision, R v NS, the Court had to consider the right of a Muslim woman to wear her niqab while testifying in a sexual assault trial. In “balancing” the conflict between the religious rights of NS and the section 7 rights of the accused to a full and fair defense, the Court ignored the security of the person and equality rights of NS. The Court instead legitimated anti-Muslim stereotypes and reiterated rape myths that had ostensibly been overturned.

Le port du niqab et d’autres habits religieux couvrant le visage a soulevé des débats intenses dans les pays occidentaux. La femme musulmane voilée est souvent représentée comme « autre », vilipendée comme rétrograde, représentée comme une personne à secourir ou associée à l’extrémisme islamique. En dépit d’attitudes racistes répandues, les Canadiens et Canadiennes prétendent soutenir le multiculturalisme et l’égalité de tous garantis par la loi en vertu de l’article 15 de la Charte. Dans une décision récente de la Cour suprême du Canada, R c NS, la Cour a dû examiner le droit d’une femme musulmane de porter le niqab lors de son témoignage dans un procès pour agression sexuelle. En assurant l’équilibre entre les droits religieux de NS et le droit, en vertu de l’article 7, de l’accusé à une défense pleine et entière, la Cour a ignoré la sécurité de la personne et les droits à l’égalité de NS. En revanche, la Cour a légitimé les stéréotypes islamophobes et réitéré les mythes du viol qui avaient manifestement été renversés.

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