Abstract

À partir de l’exemple du village oasien de ‘Ayn Manâwir, dont l’histoire nous est connue par près de 500 documents datant des Ve et IVe siècles av. J.-C., cet article propose une analyse de la manière dont les Égyptiens appréhendèrent les statères d’argent qui commencèrent à se répandre en Égypte à cette époque. Les pièces grecques furent intégrées au système monétaire égyptien dans lequel l’argent cohabitait avec une monnaie marchandise reposant sur l’orge. La principale vertu de l’argent résidait dans sa capacité à susciter la confiance dans le cadre des transactions touchant au patrimoine des notables.

Abstract

This article examines the case of the oasean village of Ayn Manâwir, the history of which is recorded in 500 documents from the fifth and fourth centuries BCE, in order to analyze how the Egyptians apprehended silver staters, which had began to spread across Egypt during this period. Greek coins were integrated in the Egyptian monetary system, in which silver currency cohabited with commodity money based on barley. In this context, the use of silver contributed to establishing trust in transactions involving prominent citizens’ assets, constituting one of it’s primary qualities.

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