Abstract

From the time of the earliest photographs commissioned to document the construction of the railway, the camera and the train have enjoyed a mutually beneficial, almost symbiotic, relationship, and despite, or perhaps owing to, the parallel decline of both traditional forms in more recent decades, the two technologies remain remarkably intertwined. This project examines the work of two contemporary artists, Scott Conarroe and Mark Ruwedel, whose photographs depict the enduring presence of the railway industry throughout North America. Exploring the coeval development of photography and the railway and the contribution of both to the construction of national identity in the nineteenth century, I interrogate the two technologies’ shared relevance to questions of transportation, communication, and perception in the present, in order to explore how a nation or community is affected by infrastructure that remains from technologies that once were vital to its creation and unification. Providing a critique of the growing literature on nostalgia, I argue that ethical engagement, both within the present and in regards to the past, depends upon an acknowledgement of the heterotemporality of space and the heterogeneity of time.

Depuis les plus anciennes photographies commandées pour documenter la construction du chemin de fer, l’appareil-photo et le train ont bénéficié d’une relation mutuellement profitable, presque symbiotique, et malgré (ou peut-être en raison de) le déclin parallèle de leurs formes traditionnelles au cours des récentes décennies, les deux technologies demeurent remarquablement liées. Ce projet examine le travail de deux artistes contemporains, Scott Conarroe et Mark Ruwedel, dont les photographies définissent la présence durable de l’infrastructure et de l’industrie des chemins de fer partout en Amérique du Nord. J’explore le développement contemporain de la photographie et des chemins de fer, et leur contribution à la réalisation de l’identité nationale au dix-neuvième siècle, et je m’interroge sur la pertinence partagée des deux technologies en ce qui a trait au transport, à la communication, et à la perception de l’ordre actuel, afin d’étudier comment une nation ou une communauté est touchée par l’infrastructure restante de technologies qui étaient autrefois essentielle à sa création et à son unification. Je présente la critique d’une littérature de plus en plus nostalgique, et je postule que l’engagement éthique, à la fois dans le présent et au passé, dépend de la reconnaissance de l’hétérotemporalité de l’espace et de l’hétérogénéité du temps.

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