Abstract

“Vintage” as a fashion term is difficult to pin down. While some scholars argue that vintage only applies to fashion items that are at least twenty years old, others argue that it is also an easily manufactured and commodifiable sensibility. This article offers a revised definition of vintage as performance and bridges the fields of fashion studies, cultural studies, and ethnography. Using the Brooklyn Flea in Brooklyn, New York, as my primary research site, I use interviews and in-depth ethnographic observation to provide a new framework through which we can come to understand the Brooklyn vintage phenomenon and observe an example of aesthetic renewal in a vibrant consumption landscape. I suggest that, through this case study and through the lens of performance, we can come to understand vintage as produced in interactions between cultural actors (principally the consumers and purveyors of vintage objects) and disseminated by street-style photographers, who spread images of the flea online to the virtual viewing public.

Le mot « vintage », en tant que terme appliqué à la mode, est difficile à définir. Bien que des universitaires allèguent que vintage ne s’applique qu’aux articles de mode qui ont au moins vingt ans, tandis que d’autres font valoir que c’est aussi une idée fabriquée et marchandisable. Le présent article porte sur une définition révisée de vintage comme un exercice et fait le pont entre les études de la mode, les études culturelles, et l’ethnographie. J’utilise Brooklyn Flea de Brooklyn (New York) comme site principal de ma recherche, ainsi que des entrevues et des observations ethnographiques poussées afin d’offrir un nouveau cadre qui nous permet de comprendre le phénomène vintage de Brooklyn et d’observer un exemple de renouvellement artistique dans un vibrant paysage de consommation. Je suggère que, par le truchement de cette étude de cas et de la puissance optique du spectacle, nous pouvons en venir à comprendre le vintage comme le produit des interactions entre les acteurs culturels (principalement les consommateurs et les fournisseurs d’objets vintage), lequel est disséminé par les photographies de rue, qui présentent en ligne des images de la mouche aux téléspectateurs.

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