Abstract

In this paper, I argue that Indian Residential School (IRS) litigation, and the emphasis on “cultural loss” or genocide, threatened to expose the illegitimacy of Canada’s claim to sovereignty and the settler collective’s occupancy of Indigenous lands today. When settler illegitimacy is brought into view, settler collectives typically respond with violence. In IRS case law, this violence consists of the dehumanization of the Indigenous collective as property. I trace this violence on the part of Canada (government and law) in Blackwater v Plint (1996–2005). I suggest that Canada’s “disturbing defence strategy” in Blackwater likely contributed to Canada’s signing of the 2006–2007 IRS settlement agreement that brought Baxter v Canada to a close. I conclude that settler illegitimacy, genocide, and law’s racialized violence in the present ought to trouble the settler collective’s vision of both decolonization and the role of settler law in decolonization.

Dans cet article, je soutiens que le litige lié aux pensionnats indiens et l’accent qui est mis sur la « perte de la culture » ou le génocide ont menacé de rendre publique le caractère illégitime de la revendication du Canada à la souveraineté et de l’occupation des terres autochtones par la collectivité des colons. Lorsque l’illégitimité des colons est remise en perspective, les collectivités coloniales réagissent typiquement par la violence. Dans la jurisprudence liée aux pensionnats indiens, cette violence se manifeste par une déshumanisation de la collectivité autochtone, celle-ci étant considérée comme propriété. Pour ce qui est du Canada (le gouvernement ainsi que la réglementation), cette violence remonte à Blackwater v Plint (1996–2005). À mon avis, « l’inquiétante stratégie de défense » du Canada dans l’affaire Blackwater a probablement contribué à la signature de la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens (2006–2007), menant ainsi à terme l’affaire Baxter v Canada. Je conclus que l’illégitimité des colons, le génocide et la violence raciale jurisprudentielle actuelle devraient remettre en cause la perspective de la collectivité des colons en ce qui a trait à la décolonisation et le rôle du droit de peuplement dans la décolonisation.

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