Abstract

Sait-on que dans les collèges classiques entièrement masculins se trouvaient de nombreuses femmes? Le plus souvent, c’étaient des Petites Sœurs de la Sainte-Famille (PSSF), une communauté de Sœurs au service du clergé. Peu de chercheurs se sont intéressés à ce type de communauté. L’article en fait une présentation d’ensemble et montre la place prépondérante des PSSF, qui dépassent le millier en 1961. Après un bref historique de l’institut et de son engagement dans les collèges et séminaires, il analyse, à partir de trois cas types – le Séminaire de Sherbrooke, le Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière et le Collège de Montréal –, les relations entre les autorités des collèges et celles de la congrégation. Il examine enfin le sens du travail des Sœurs, tant dans son apport économique et que dans sa dimension spirituelle.

Abstract

It is not generally known that classical colleges for boys were in fact home to many women. The nuns in question were most often members of the Little Sisters of the Holy Family (LSHF) a religious congregation dedicated to serving the clergy. Few researchers have shown interest in this type of congregation. The article provides an overview of this phenomenon and shows the preponderant role of the LSHF, who numbered over a thousand in 1961. After presenting a brief history of the institute and its involvements in colleges and seminaries, the article examines three case histories, namely those of Séminaire de Sherbrooke, Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, and Collège de Montréal, to analyze the relations between the congregation and the authorities governing the colleges and the congregation. Finally, it examines the meaning of the work performed by the nuns, both in its economic contribution and spiritual dimension.

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