Abstract

The number of openly LGBT (lesbian, gay, bisexual, and transgendered) politicians in Parliament and the provincial legislatures has grown steadily since Burnaby member of Parliament Svend Robinson declared his sexual orientation in 1988. Lesbian, gay, and bisexual Canadians still have a long way to go before they have achieved equitable representation in the mainstream political process, however. This essay explores the backgrounds of “out” federal and provincial politicians, and identifies the various factors that have affected their chances of being successful in electoral races. While things have changed in recent federal and provincial elections, this study concludes that the LGBT candidates most likely to win at the polls are those who established a reputation for community service before the public discovered their sexual orientation.

Abstract

Le nombre de politiciens LGBT (lesbiennes, gais, bisexuels et transgenres) déclarés au Parlement et à l’assemblée législative provinciale a augmenté de façon constante depuis que le député de Burnaby Svend Robinson a proclamé son orientation sexuelle en 1988. Les lesbiennes, homosexuels et bisexuels canadiens ont toutefois un long parcours à faire avant d’être représentés de façon équitable au sein du processus politique régulier. Le présent article examine le cheminement des politiciens fédéraux et provinciaux qui ont affiché leur préférence au grand jour et recense les divers facteurs qui ont influé sur leurs chances de gagner des courses électorales. Bien que la situation ait changé au cours des élections fédérales et provinciales récentes, cette étude conclut que les candidats LGBT qui ont le plus de chance de gagner leurs élections sont ceux qui se sont taillé une réputation dans le domaine des services communautaires avant que le public découvre leur orientation sexuelle.

pdf

Share