Abstract

On 9 December 1978, the Toronto police raided the Barracks Bathhouse. The Barracks owners and several employees were charged with allegedly keeping a common bawdy house and a number of attendees were charged with related morals offenses. This essay argues that the Barracks raid marks a significant moment in gay activism in Canada as it brought together two largely antithetical groups, gay businessmen and activists, and, in the process, reworked understandings of gay bathhouses as important community institutions in the Toronto context. Second, the Barracks events also need to be positioned within a larger set of processes ultimately resulting in a reimagining of the nature of gay “institutions” within the gay “ghetto” as a central and important location for gay and lesbian political, economic, and social life.

Abstract

Le 9 décembre 1978, la police de Toronto a fait une descente dans les bains publics des Barracks. Les propriétaires et plusieurs employés ont été accusés de tenir une présumée maison de débauche, et un certain nombre de visiteurs ont été accusés d’infractions morales. Le présent article allègue que la descente policière dans les Barracks marque un moment important dans l’activisme des homosexuels au Canada puisqu’elle a réuni deux groupes plutôt différents – les hommes d’affaires et les activistes homosexuels – et, par la même occasion, a permis de faire connaître les bains publics fréquentés par les homosexuels comme des lieux sociaux importants dans le contexte torontois. Les événements dans les Barracks doivent aussi être intégrés dans un plus grand ensemble de démarches qui ont entraîné en bout de ligne une nouvelle perception de la nature des « établissements » homosexuels dans le « ghetto » homosexuel – ceux-ci étant vraiment un lieu de rencontre important pour la vie politique, économique et sociale des homosexuels et des lesbiennes.

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