Abstract

In their 1986 book Goldberg and Mercer find institutional and structural differences between Canadian and American cities attributable to the different ways that political culture has affected the evolution of urban regions. The American preference for individualism and competition, for limited government intervention and for local autonomy have all contributed to a political climate that encourages local government fragmentation and renders formal metropolitan restructuring difficult. This phenomenon is institutionalized in the principle of home rule. These features of the American system are widely cited to explain the relative rarity of metropolitan forms of government. But what of metropolitan governance? New regionalism emerged in response to the challenges of formal government reorganization and is based on the principle that metropolitan coalitions are easier to establish and more flexible than metropolitan reform. This form of regional coordination is more compatible with local autonomy. However, in theory metropolitan collective action may also be more difficult to establish in the American context that privileges individualism and competition. This article is structured around a series of questions: First, is metropolitan governance more difficult to establish in the American context? Second, are certain forms of metropolitan governance more common in each country, reflective of their political cultural and institutional differences? Finally, what do these findings suggest for theory building? Is one theory about the sources and determinants of metropolitan collective action sufficient? This article hypothesizes that despite important differences it is possible to explain the emergence and form of metropolitan governance with a single theoretical framework.

Abstract

Dans leur livre, publié en 1986, Goldberg et Mercer trouvaient que les différences structurelles et institutionnelles entre les villes Américain et Canadien étaient le résultat des manières dont laquelle leurs cultures politiques on influencer l’évolution des régions urbaines. L’environnement plus fractionné aux États-Unis est le résultat de leur préférence pour l’autonomie des autorités locaux, la compétition, et des forts limites sur l’intervention des Etats dans les politiques locales tous compliquent l’établissement des gouvernements métropolitaine. Ce phénomène est institutionnalisé dans le principe de « home rule ». Ces caractéristiques du système Américain sont fréquemment utilisées pour expliquer l’occurrence relativement rare des structures formelles de gouvernement métropolitaine. Mais ces explications ne sont pas aussi robustes quand on considère la gouvernance métropolitaine. Les coalitions et réseaux de gouvernance à l’échelle régionale sont plus faciles à établir et plus flexibles que les structures gouvernementales. Par conséquent cette forme de coordination régionale est plus compatible avec le principe d’autonomie locale. Malgré ça, l’action collectif est peut-être plus difficile dans l’environnement social américain qui privilège la compétition interlocale et l’individualisme. Cet article pose trois questions : D’abord, est-il vrai que la gouvernance métropolitaine est plus difficile à établir aux États-Unis ? Deuxièmement, y-a-t ‘il des types de gouvernance régionale commun dans chaque pays, qui indiquerait que les différences de culture politique sont déterminantes ? Finalement, qu’est-ce-que cela implique pour la construction d’une théorie ? Cet article analyse les coalitions de gouvernance métropolitaine dans les deux pays et détermine que les différences de culture politique ont moins d’influence sur l’établissement des coalitions régionales de gouvernance que pressentaient Goldberg et Mercer.

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