Abstract

From the late nineteenth century until at least the end of the 1920s, English-Canadian periodicals such as Saturday Night, Mayfair, and The Canadian Magazine were keen to cover “the stage” and those Canadians who appeared on it, both in Canada and abroad. Figures such as Margaret Anglin, Julia Arthur, Viola Allen, May Irwin, Bea Lillie, and Margaret Bannerman were featured in these publications, their work heralded as evidence of the country’s talent in the performing arts. These women also were depicted as evidence of Canadians’ ability to move across and around national borders, proof that the country was linked to transnational and transatlantic circuits of performance and, in particular, cultural knowledge. Yet, cosmopolitan subjects though they might be, these actresses were, nevertheless, always “Toronto girls” (or Hamilton or Ottawa), women whose considerable charms and appeal were grounded in their country of origin. This article explores the ways in which these upper-middle-class periodicals helped shape the actresses’ images, as they reported their movements on-and offstage, in Canada, the US, Britain, and (in some cases) Australia. It also considers the ways in which these actresses, in turn, might have lent more glamor, sophistication, and cosmopolitanism to the periodicals themselves.

Abstract

De la fin du dix-neuvième siècle jusqu’au moins à la fin des années 1920, des périodiques canadiens-anglais comme Saturday Night, Mayfair, et The Canadian Magazine tendaient substantiellement à couvrir « le spectacle » et les Canadiens qui y jouaient, tant au Canada qu’àl’étranger. Des artistes comme Margaret Anglin, Julia Arthur, Viola Allen, May Irwin, Bea Lillie, et Margaret Bannerman étaient en vedette dans ces publications, et leur travail se voulait la preuve des talents du pays dans les arts du spectacle. On décrivait aussi ces Canadiennes comme étant capables de transposer leur art par-delà les frontières nationales, une preuve que le pays était rattaché au niveau d’excellence dans les arts de la scène et, en particulier, aux connaissances en matière de culture. Mais, bien qu’elles soient des sujets cosmopolites, ces actrices étaient pourtant toujours des « filles de Toronto » (ou de Hamilton, ou d’Ottawa), des femmes dont l’attrait et les charmes considérables trouvaient leurs racines dans leur pays d’origine. Le présent article étudie les façons dont ces périodiques de la classe moyenne supérieure ont aidé à façonner les images de ces actrices, parce qu’ils suivaient leurs déplacements sur la scène et en dehors de la scène, au Canada, aux États-Unis, en Angleterre, et parfois en Australie. Il tient compte aussi des façons dont ces actrices pourraient avoir à leur tour contribué à accroître l’éclat, la sophistication, et le cosmopolitisme de ces périodiques.

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