Abstract

Education—and particularly public education—has become a crucible for the relationship between state and religious diversity, a principal site for contemporary debates about the meaning of secularism and the management of religious difference. This is so across a variety of national traditions, and despite wide differences in the historical and “emotional inheritances” surrounding the configuration of law, politics, and religion. Through an exploration of Hannah Arendt’s thought about responsibility and freedom in education, this article works towards a better understanding of why education is such a crucial and fraught field in the modern encounter between religion and law. The article turns to the recent jurisprudence of the Supreme Court of Canada to draw out the implications of these ideas, arriving ultimately at a claim about the nature and limits of the concept of state neutrality.

Abstract

L’éducation—et tout particulièrement l’éducation publique—est devenue un creuset dans la relation entre l’état et la diversité religieuse, un site principal de débats contemporains à propos du sens de la laïcité et de la gestion des différences religieuses. Ceci est le cas à travers plusieurs traditions nationales, malgré les grandes différences qui existent au sein du patrimoine historique et émotionnel entourant la configuration du droit, des politiques et de la religion. En examinant les idées de Hannah Arendt sur la responsabilité et la liberté au sein de l’éducation, cet article cherche à mieux comprendre pourquoi l’éducation demeure, à l’heure actuelle, un domaine critique et tendu dans la rencontre entre la religion et le droit. Cet article se penche sur la jurisprudence récente de la Cour suprême du Canada afin de souligner les répercussions de ces idées et d’arriver à une conclusion sur la nature et les limites du concept de la neutralité étatique.

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