Abstract

In this essay, the authors consider whether sustainability-in-practice might be one way to replace the culture of nature in the common terrain of interdisciplinary Canadian and environmental studies. The authors first describe debates focussed on wilderness preservation, drawing attention to key conceptual, practical, and ethical challenges that preservation rhetoric can pose. In particular, wilderness preservation campaigns lack consideration of social and economic dimensions now deemed critical to long-term sustainability. The authors consider whether sustainability as practised by United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization (UNESCO) biosphere reserves in Canada might offer a means to address those challenges. Using evidence from UNESCO documents, interviews with Canadian biosphere reserve founders, and a survey of present-day practitioners, the authors provide a short history of biosphere reserves, drawing attention to changes over time in their concept, practices, and ethics. The authors then discuss the priorities and effectiveness of present biosphere reserve managers and consider how they match up with the three imperatives of sustainability (economic, environmental, social). Their findings suggest that biosphere reserves face challenges similar to those of nature protection movements, particularly over the social dimension of sustainability. The authors conclude that there is much to be learned: studying sustainability-in-practice offers fertile ground for environmental and Canadian studies scholars to meet beyond the culture of nature.

Abstract

Dans le présent article, les auteures veulent savoir si la durabilité en pratique pourrait être un moyen de replacer la culture de la nature sur le terrain commun des études canadiennes et des études environnementales interdisciplinaires. Les auteures décrivent d'abord des débats mettant l'accent sur la préservation des régions sauvages, en se penchant sur les défis conceptuels, pratiques et éthiques importants que la rhétorique de la préservation peut poser. En particulier, les campagnes de préservation des régions sauvages ne tiennent pas assez compte des dimensions sociales et économiques qui sont maintenant jugées essentielles pour la durabilité à long terme. Les auteures se demandent si la durabilité, telle que pratiquée par les réserves de la biosphère de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) au Canada peut aider à relever ces défis. À l'aide de faits probants dans des documents de l'UNESCO, d'entrevues avec des fondateurs de réserves de la biosphère au Canada et d'un sondage auprès de professionnels qui travaillent actuellement dans le domaine, les auteures fournissent un bref historique des réserves de la biosphère, cernant des changements qui ont été apportés avec le temps dans leur concept, leurs pratiques et leur éthique. Les auteures discutent ensuite des priorités et de l'efficacité des gestionnaires des réserves de la biosphère actuelles et étudient comment elles se comparent avec trois impératifs de la durabilité (économique, environnemental, social). Leurs résultats suggèrent que les réserves de la biosphère font face à des défis similaires à ceux des mouvements de protection de la nature, particulièrement en ce qui concerne les dimensions sociales de la durabilité. Les auteures concluent qu'il y a beaucoup à apprendre. L'étude de la durabilité en pratique est un terrain fertile pour les érudits des études canadiennes et des études environnementales qui pourraient trouver un point commun au-delà de la culture de la nature.

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