Abstract

The expansion of unconventional hydrocarbon development in Western Canada is one of the most contentious issues in contemporary Canadian politics. Although widely studied, little attention has been paid to the framing of Alberta's bitumen sands within distinct and incompatible discourses of energy and environmental security. This essay examines these discourses using the tools of securitization analysis, asking the basic questions of what each presents as needing to be secured, from what, and by what means. Presented with two sets of socially constructed in/ security claims related to the bitumen sands and proposed pipeline expansion, the author suggests the social theory of Paul Virilio provides a useful intervention into securitization analysis that allows the material implications of these discourses to be clarified and assessed. Drawing upon Virilio's critical account of technological progress and his theory of accidents, this essay proposes that conventional accounts of "energy security" in the bitumen sands cannot result in meaningful conditions of security because they remain premised upon continued and expanded hydrocarbon consumption in an era of anthropogenic climate change.

Abstract

L'expansion du secteur des hydrocarbures non conventionnels dans l'ouest du Canada est une des questions les plus controversées dans l'arène politique canadienne contemporaine. Bien qu'il y ait eu beaucoup d'études à ce sujet, peu d'attention a été accordée à la définition des sables bitumeux de l'Alberta dans des discours distincts et incompatibles sur la sécurité énergétique et environnementale. Le présent article examine ces discours en se servant des outils de l'analyse de la sécurisation pour poser des questions fondamentales sur ce que chacun affirme quant à ce qui doit être protégé, contre quoi, et par quels moyens. L'auteur se sert de deux ensembles de revendications construites par la société/axées sur la sécurité concernant les sables bitumeux et l'expansion proposée de pipelines. L'auteur suggère que la théorie sociale de Paul Virilio fournit une intervention utile dans le cadre de l'analyse de la sécurisation qui permet aux répercussions importantes de ces discours d'être éclaircies et évaluées. En se servant du bilan critique des progrès technologiques et de la théorie des accidents de M. Virilio, l'article avance que les rapports conventionnels sur la « sécurité énergétique » dans les sables bitumeux ne peuvent pas entraîner des conditions valables de sécurité parce qu'ils se fondent sur la consommation continue et accrue des hydrocarbures dans une ère de changement climatique anthropique.

pdf

Share