Abstract

W.J. Eccles’s Frontenac: The Courtier Governor (1959) and his article "The History of New France According to Francis Parkman" (1961) established his reputation as a fearsome iconoclast. The myth of the heroic governor and the reputation of his nineteenth-century champion did not survive intact. Less dramatic but equally important was Eccles’s exposition of French policy for the development of Canada in the seventeenth century, which he labelled Jean-Baptiste Colbert’s "compact colony policy," a policy of limiting Canada’s geographical extent Eccles made this idea, long-buried in his Master of Arts thesis (1951), the theme of his book Canada under Louis XIV (1964) in the Canadian Centenary Series. The division between volumes 3 and 4 reflects Eccles’s belief that from 1701 a new policy of continental imperialism replaced Colbert’s old policy. Letters between Eccles and his editors, W.L. Morton and D.G. Creighton, reveal his struggle to include sections on economic and social history in a series decidedly narrative in structure. Canadian history writing was at a crossroads. Eccles was largely responsible for the rebirth of New France history in English. His influence was also felt among French-language historians, engaged in their own struggle to release history from a nineteenth-century embrace.

Abstract

Le livre de W.J. Eccles, Frontenac: The Courtier Governor (1959), et son article « The History of New France According to Francis Parkman » (1961), ont établi sa réputation d’iconoclaste redoutable. Le mythe du gouverneur héroïque et la réputation de son défendeur du XIXe siècle ne sont pas restés intacts. L’exposition par Eccles de la politique française sur le développement du Canada au XVIIe siècle a été moins dramatique mais tout aussi importante; il a présenté cette politique comme la « politique coloniale limitative, » de Jean-Baptiste Colbert pour restreindre l’expansion geographique du Canada. Eccles s’est servi de cette idée, enfouie pendant longtemps dans sa thèse de maîtrise (1951), comme thème pour son livre Canada under Louis XIV (1964) dans la série du centenaire canadien. La division entre les volumes 3 et 4 reflète l’opinion d’Eccles qu’à partir de 1701, une nouvelle politique d’impérialisme continental a remplacé l’ancienne politique de Colbert. Des lettres échangées entre Eccles et ses éditeurs W.L. Morton et D.G. Creighton ont révélé ses efforts pour inclure des sections sur l’histoire économique et sociale dans une série de type définitivement narratif. Les écrits sur l’histoire canadienne avaient atteint un carrefour. Eccles était en grande partie responsable de la renaissance de l’histoire de la Nouvelle-France dans les écrits anglais. Son influence a également touché les historiens francophones qui faisaient tout leur possible pour libérer l’histoire de son carcan du XIXe siècle.

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