Abstract

Le ParK de Bruce Bégout est une fiction dystopique où la logique du divertissement est poussée à ses limites, si bien que les personnages qui s'y trouvent sont réduits à diverses fonctions. Ils ne sont des personnages que par défaut, des personnages sans individualité propre. Dépourvus de volition, ils exécutent un script où le libre arbitre est réduit à sa plus simple expression: le choix d'un divertissement. Cet article interroge comment Le ParK, en grossissant les traits de ce que serait une société de contrôle, renverse le rapport romanesque entre les lieux et les personnages, l'action et la description, et, ultimement, entre l'affirmation individuelle et la sujétion.

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