Abstract

The current study sets out to investigate collocational knowledge for a set of 13 English amplifiers among native and nonnative speakers of English, by providing a partial replication of one of the projects reported on in Granger (1998). The project combines both phraseological and distributional approaches to research into formulaic language to examine whether natives and normatives demonstrate similar patterns of saliency and agreement in their judgments of adverb-adjective collocations. A total of 55 English native speakers and 120 Francophone learners of English (first-year university students, third-year university students, and Master's students) completed two tasks targeting such collocations. Our quantitative analysis reveals that Master's students and native speakers performed similarly on the different tasks, and that both groups differed significantly from the first- and third-year university learners. This pattern holds for all analyses of salience and for all but one analysis of agreement. We interpret these findings as evidence of development toward nativelike patterns with respect to the collocations under study.

La présente étude a pour objectif d'examiner les connaissances de collocations associées à 13 intensificateurs anglais pour un groupe de locuteurs natifs ainsi qu'un groupe de locuteurs non-natifs d'anglais, à l'aide d'une étude qui prend pour modèle Tune des expérimentations présentées par Granger dans son article de 1998. Pour ce faire, nous avons recours à deux types d'approche de l'étude des séquences formulaïques (approches phraséologiques et distributionnelles) afin de déterminer si des locuteurs natifs et non-natifs jugent des collocations adverbe-adjectif de manière semblable selon des critères de saillance et d'accord. Nous avons sollicité la participation de 55 anglophones et de 120 apprenants francophones de l'anglais à trois niveaux: des étudiants en première année d'université, des étudiants en troisième année d'université et des étudiants en Master. Deux expérimentations ont été menées et l'analyse quantitative des résultats révèle que les anglophones et les étudiants en Master se sont comportés de manière semblable. Les différences entre les natifs et les étudiants en Master d'un côté, et les étudiants en première et en troisième année de l'autre, se sont avérées significatives. Ces résultats semblent indiquer un développement dans les connaissances collocationnelles chez les non-natifs qui mène vers une maîtrise proche de celle des natifs.

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