Abstract

This essay examines the rebuilding and revitalizing of self-governance capacities in Indigenous communities, and how this is impacting their efficacy in resource management. The origins and experiences in Canada of integrating Indigenous peoples and knowledge into institutionalized resource management are discussed, and the essay posits necessary conditions for full and effective participation in environmental management, arguing that effective self-governance is vital to moving forward on these conditions. Two collaborative processes led by Indigenous peoples will be highlighted as they demonstrate the importance of self-governance initiatives for participation in environmental management processes: the Whitefeather Forest Initiative led by Pikangikum First Nation in Northern Ontario; and the Turning Point Initiative led by the Haida in British Columbia.

Abstract

Cet article examine la reconstitution et la revitalisation des capacités d’autorégulation des communautés autochtones, et comment ces processus influent sur leur gestion efficace des ressources. L’origine et l’expérience canadienne de l’intégration des peuples et connaissances autochtones dans la gestion institutionnalisée des ressources sont abordées, et l’article fait valoir les conditions nécessaires pour une pleine participation efficace à la gestion de l’environnement, alléguant qu’une autorégulation efficace est essentielle pour réaliser ces conditions. Deux processus de collaboration dirigés par les peuples autochtones seront mis en valeur, car ils démontrent l’importance des initiatives d’autorégulation pour la participation aux processus de gestion environnementale : l’initiative de la forêt Whitefeather dirigée par la Première Nation de Pikangikum, dans le Nord de l’Ontario, et l’initiative Turning Point dirigée par le peuple Haïda, en Colombie-Britannique.

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